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Sensibilisation sur le Projet Pidc I Le gouvernement encourage les jeunes de Mbadjini Ă  entreprendre

Sensibilisation sur le Projet Pidc I Le gouvernement encourage les jeunes de Mbadjini Ă  entreprendre

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Comme à Kwambani la Washili, à Mnungu ya Hamahame et à Mitsamihuli mdjini, le gouvernement s’est rendu samedi dernier à Uziwani pour vulgariser le “Projet intégré de développement des chaines de valeurs” et sensibiliser les jeunes pour qu’ils investissent dans leurs propres projets afin, notamment, de lutter contre le chômage.

 

Le gouvernement poursuit la sensibilisation sur le “Projet intégré de développement des chaines de valeurs”, le Pidc. Après les régions de Washili-Dimani, Hamahame-Mbwankuu, Mitsamihuli, le tour est revenu à la région de Mbadjini qui a été conviée, samedi dernier, à Uziwani pour faire connaissance des projets de lutte contre le chômage.
La cérémonie relative à cette sensibilisation a vu la présence de plusieurs membres du gouvernement et personnalités, notamment la gouverneure de Ngazidja.


A cette occasion, le député de Mbadjini-Itsahidi, a tenu à souligner “l’esprit de solidarité et d’unité” dont ferait preuve la région de Mbadjini. “Comme vous voyez, tous les Mbadjiniens du Nguwengwe et d’Itsahidi issus des cinq communes de la région sont présents et/ou représentés. C’est la preuve que le Mbadjini d’aujourd’hui est différent de celui d’hier. Cet esprit est insufflé par le directeur de cabinet du président de la République, Youssoufa Mohamed Ali. Nous sommes unis pour le développement de la région, rien que pour ça”, a déclaré Andourahim Mistoihi. Concernant le projet Pidc, il a exhorté “tous les jeunes de la région à concevoir leurs projets pour bénéficier des appuis financiers évoqués”.


Pour motiver les jeunes à comprendre ce qu’est l’entrepreneuriat, trois jeunes ont présenté leurs expériences. C’est le cas d’Absoir Ahmed Abdou avec son projet de poules pondeuses. “J’ai débuté avec huit poules, puis cinquant, puis deux cent cinquante. J’ai rencontré le problème de la provende. J’ai décidé de produire moi-même les poussins. J’ai fabriqué mon incubateur manuel, mais j’ai rencontré plusieurs blocages, également”, a raconté ce natif de Nkurani ya Sima qui demande au gouvernement de le soutenir et d’aider les jeunes.


A son tour, Ibrahim Ousseini, manager en logistique formé en France, s’est confié sur ce qui l’a motivé à revenir au pays. “C’est la sécurité et la stabilité, mais également le caractère vierge du pays”, a-t-il souligné avant de parler de son entreprise 3C créée avec d’autres jeunes pour accompagner la création d’entreprises. Enfin, ce jeune de Domoni a lancé un appel aux autres jeunes formés ailleurs comme lui “pour qu’ils viennent participer au développement du pays”.

Créer un label “Made in Comores”

De son côté, Anturia Mihidjai, native de Dembeni, a raconté son parcours, du Kenya aux Comores en passant par les Etats unis et de son expérience de jeune entrepreneure dans le domaine de la transformation agroalimentaire. Elle a appelé les autorités à accompagner les jeunes, à créer un label “made in Comores” pour les aider à écouler les produits locaux, à assurer une fourniture régulière de l’électricité et à accorder des prêts bancaires à des taux plus abordables. Autant de choses “concrètes”, devait-elle insister.


Au nom du gouvernement, le ministre des Finances a défini la personne jeune qui devrait bénéficier de ce projet comme une personne “décidée à travailler pour gagner sa vie. “Ce projet n’est pas destiné aux seules personnes scolarisée, mais tous ceux ceux qui sont décidés à entreprendre. Ce qui est important, c’est de faire en sorte que l’enveloppe de 11 milliards soit bénéfique pour notre pays”, a déclaré Saïd Ali Saïd Chayhane. Selon lui, la politique “Un jeune, un emploi” d’Azali Assoumani, a déjà démarré et que la collaboration entre les citoyens et le gouvernement soit “effective”. Citant “par exemple” les 8 milliards dépensés annuellement pour les produits carnets, l’argentier de l’Etat, a appelé la population à consommer local.


Pour sa part, la gouverneure de Ngazidja, Sitti Farouata Mhoudine a appelé la population à ne pas bouder ces accompagnements qui sont selon elle “très bénéfiques” pour le pays. “C’est ça l’émergence prônée par le président Azali Assoumani. L’émergence c’est moi, c’est vous, c’est tout le monde qui s’engage à bien faire. Ainsi, tout le monde peut postuler et bénéficier de ce financement”.

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