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 «Certains des Ă©quipements du rĂ©seau sont posĂ©s lĂ oĂą il fallait. Mais, ils ne sont pas opĂ©rationnels vu qu’ils sont hors du circuit de la sociĂ©tĂ© nationale. Du coup, nous souhaitons faire les passations techniques dès mercredi», projette le coordinateur du projet Adfd, Ahmed Youssouf Mohamed. Et dans la liste des Ă©quipements Ă remettre prochainement au producteur et distributeur public de l’électricitĂ©, figurent les transformateurs Ă©lectriques installĂ©s dans certains coins de la capitale fĂ©dĂ©rale. Des interrogations sont, Ă cet effet, soulevĂ©es après le positionnement de ceux-ci, sur les Ă©ventuels dangers que peuvent prĂ©senter les transformateurs posĂ©s au sol ainsi que les raisons qui ont motivĂ© les techniciens de l’Adfd Ă adopter ce positionnement, au lieu de les placer en haut des poteaux, comme d’habitude. Â
Interrogé sur la sécurisation et les raisons techniques de ces engins, Ahmed Youssouf Mohamed a rassuré que les transformateurs posés sur le sol «ne présentent aucun danger pour la population dans la mesure où le projet a, dès le début, pris en compte leur protection». Selon lui, des maisons préfabriquées vont à la va-vite être construites pour éviter toute personne, à part les techniciens de la future société nationale de l’électricité (Sonelec), d’avoir accès à ces équipements. «Nous travaillons suivant des phases. La première phase consiste à creuser sur terre afin de mettre en place des blocs et des tuyaux permettant de mieux protéger les lignes électriques. Pour la seconde phase, il s’agit d’instaurer les petites maisons préfabriquées ou procéder au quadrillage. Tout dépendra du lieu», a-t-il fait savoir. Et de rajouter que des papiers jaunes sont posés sur terre lors de l’enfouissement pour signaler le danger à tout individu essayant de creuser les zones par où passent les lignes.
Quant aux raisons techniques poussant les techniciens d’héberger les transformateurs à terre, le coordinateur du projet a, par ailleurs, justifié ce choix en évoquant les trois catégories de ces transformateurs.
Transformateurs intelligents
À l’entendre, le projet se sert de transformateurs de 100, 250 et 400 Kva pour remplacer ceux qui sont surchargés pour que la société d’Etat puisse éradiquer les problèmes de coupe-circuit automatique dans certaines zones durant les heures de pointes. Il a estimé qu’ils sont lourds à supporter de sorte qu’il aurait été pénible, voire impossible, de les placer en haut d’un poteau. «Pour les trois transfos de 400 Kva qui doivent être installés à Ngazidja, ils seront réservés pour la zone de l’hôpital El-Maarouf, à Maluzini et à Mitsamihuli pour l’hôtel Galawa. Ce sont des zones où il va nécessiter de gros équipements électriques. D’ailleurs, celui utilisé à l’époque du Galawa est de 1000 Kva et depuis, il est utilisé dans la zone du palais de Hamramba», a-t-il éclairci. Le coordinateur du projet a insisté sur le fait que ces transformateurs ont des capacités très élevées au point qu’un seul de ces nouveaux modèles correspondrait à cinq des modèles anciens. Ahmed Youssouf Mohamed a enfin précisé que ces nouveaux transformateurs sont aux normes internationales et qu’ils peuvent être commandés à distance pour isoler une zone ou rétablir le courant à partir du siège. «Ce sont des transfos intelligents. En cas de surcharges, ils peuvent se faire sauter automatiquement pour éviter tout danger et rétablir le courant automatiquement», a-t-il dit.