Le porte-parole de Beit-salam, Mohamed Issimaila, a convié la presse hier, jeudi 6 février, dans l’après-midi, pour rendre compte des démarches entamées pour résoudre l’épineuse question relative aux revendications des commerçants, lesquelles ont fait l’objet de la grève de trois jours déclenchée le lundi 27 janvier. Devant la presse, Mohamed Issimaila a tenu à montrer l’implication directe du chef de l’Etat, qui a exigé le gouvernement d’entrer en dialogue avec le patronat et l’ensemble des corps représentant les commerçants comoriens. «Sans des échanges aux bons termes avec le patronat, l’émergence ne serait pas effective», a insisté le porte-parole de Beit-salam. «Le président de la République demande au gouvernement de prendre en compte les revendications des commerçants et celui-ci n’a pas tardé à entamé le dialogue avec le patronat. Le chef de l’Etat a sollicité des échanges permanents», a-t-il indiqué.
Mohamed Issimaila a fait part de certaines revendications qui ont été satisfaites pendant que d’autres sont en discussions pour des réponses à moyen et à long terme. Il citera parmi les satisfactions déjà enregistrées, la valeur transactionnelle, la carte professionnelle et la mise en place d’un comité provisoire pour réfléchir sur les questions qui susciteront des débats. Devant la presse, le porte parole de Beit Salam, a évoqué que parmi les points abordés se trouve les difficultés liées aux frais de dédouanement. «Des discussions sont en cours pour faciliter les démarches avec les banques au cas où le commerçant n’est pas en mesure de payer les frais exigés dans l’immédiat. Les banques pourront ainsi accompagner les commerçant dans une période bien définie pour régler le virement ultérieurement». Au sujet des dépôts des conteneurs à domicile, les frais sont allégés, a confié le porte-parole du gouvernement, en parlant d’une note signée par le ministre des Finances, laquelle rend ces mesures effectives.
Pour éviter les pénalités à la douane, un des points epineux, Mohamed Issimaila a fait savoir qu’une cellule est mise en place pour communiquer les informations relatives aux opérations douanières «pour faire en sorte que les commerçants sachent ce qu’il faut faire, comment on doit le faire et quand il faut le faire, car souvent les commerçants ignorent les procédures». «Il n’y a pas intérêt à ce que le gouvernement appauvrisse le patronat sachant que l’espoir de développement d’un pays repose sur ce dernier», a-t-il insisté pour balayer les qu’en-dira-t-on et les détracteurs qui insinuent que le gouvernement chercherait à faire couler certains commerçantsn