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Restauration du palais Ujumbe I Le chantier 2023 a débuté par une formation 

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La restauration du palais Ujumbe de Mutsamudu a dĂ©butĂ© en 2023 avec une session de formation. Ce samedi, le chantier-Ă©cole a Ă©tĂ© lancĂ© avec une formation dispensĂ©e par Musbah Ben Ahmed, directeur rĂ©gional du Cndrs et coordinateur du Collectif du patrimoine des Comores. Le premier chantier de restauration de ce palais, situĂ© Ă  Mutsamudu, a Ă©tĂ© entrepris en 2011 aprĂšs l’effondrement du bĂątiment en 2009. Pour les acteurs du patrimoine, il s’agit d’un devoir rĂ©publicain de prĂ©server les monuments historiques.

 

C’est une première pour le Collectif du patrimoine des Comores (Cpc) de commencer le chantier par une formation, conformément aux règles de la Convention de l’Unesco de 1972. « Ujumbe est un nom swahili qui fait partie de notre vocabulaire. Sur l’île, nous en avons deux, à Mutsamudu et à Domoni, qui étaient les résidences des sultans où se déroulaient de grandes réceptions. Celui de Mutsamudu a été construit au 15e siècle après J.C. Il est essentiel de le restaurer. Le dernier sultan à y avoir vécu et à avoir régné à Ndzuani s’appelait Mohamed Sidi, de 1892 à 1909 », a rappelé Musbah Ben Ahmed à l’assemblée.


Pour cet acteur du patrimoine, la restauration de ce bâtiment est un devoir républicain. « Nous devons tous unir nos efforts pour protéger nos monuments afin de les faire reconnaître comme patrimoine mondial de l’Unesco. Nous en sommes proches, avec les récompenses qui suivront. Nous avons déjà accueilli plusieurs nationalités lors de visites, leur permettant de vivre un peu de la vie des sultans. Il est possible que des étudiants volontaires du pays puissent être encadrés par le professeur américain pour poursuivre les travaux de recherche sur le palais », a déclaré le président de l’antenne de l’association à Ndzuani.

Un devoir républicain

Kamal’Eddine Saindou, le directeur de cabinet du maire de Mutsamudu, chargé de la culture au sein de la mairie, s’est également réjoui de la poursuite des travaux, et a dit partagé les propos du conférencier. « Lors d’un voyage au Mozambique en 1994, j’ai pu constater l’importance de ces bâtiments dans l’histoire », a-t-il ajouté.
Le chef d’équipe des ouvriers, Nassur Said, travaille depuis plus de 10 ans au sein de l’association et se dit fier de son travail au palais. « J’ai acquis de nombreuses connaissances de 2011 à aujourd’hui. Avec le temps, j’ai compris la valeur de ce monument. Mon amour pour le patrimoine n’a cessé de croître. C’est une source de fierté pour moi et mon équipe de participer à la préservation et à la restauration de ce palais. Je suis fier de dire haut et fort que j’ai contribué à ce chantier qui finira par être inscrit à l’Unesco », a-t-il conclu.

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