L’Ong Dahari a lancé, la semaine dernière, sa campagne de reboisement pour l’année 2025. La cérémonie, organisée au collège de Hadda Daweni, a réuni des acteurs de l’environnement, des notables et des agriculteurs. La campagne, placée sous le slogan : «Ensemble, engageons-nous pour planter le bon arbre, au bon endroit, avec la bonne personne ! », est financée par Cartier for Nature et Expertise France, en collaboration avec l’exécutif de l’île de Ndzuani.
La distribution des 50 000 plants
Lors de son discours, le directeur régional de l’environnement et des forêts, Kiwamiddine Chibaco, a souligné l’importance des campagnes de reboisement pour le développement durable. «Des communes comme celle où nous sommes méritent une attention particulière, car elles alimentent la région de Nyumakele en eau. C’est pourquoi les campagnes de reboisement doivent adopter une approche plus innovante, avec l’implication des agriculteurs. Ces initiatives réaffirment les objectifs stratégiques du gouvernement. Ma direction s’engage à mobiliser tous les moyens légaux pour renforcer ces actions, garantes d’un avenir meilleur pour les générations futures», a-t-il déclaré.
Misbahou Mohamed, co-directeur de l’Ong Dahari, a mis en lumière les nouvelles pratiques introduites dans cette campagne. «Notre slogan reflète notre approche : planter le bon arbre, au bon endroit, avec la bonne personne. Nous veillons à ce que les jeunes plants quittent nos pépinières dans les meilleures conditions. Ensuite, les agriculteurs actifs, selon leurs besoins, choisissent les arbres à planter. Enfin, le choix de l’emplacement est crucial pour la survie de l’arbre», a-t-il détaillé.
Selon lui, la distribution des 50 000 plants a déjà commencé. «Nous collaborons avec les communautés pour préserver les forêts, notamment en interdisant le déboisement. Nos techniciens s’investissent pour garantir des résultats. Nos études montrent que sur 100 arbres plantés, 70 survivent. Cette année, les agriculteurs bénéficieront de 50 000 plants répartis sur Hadda, Ngandzale, Uzini, Lingoni et Jimlime», a-t-il énuméré. Habiroune Abdallah, pépiniériste depuis 1984, a quant à lui rappelé l’importance de l’arbre dans l’écosystème. « La terre nous nourrit, nous devons donc la préserver. Préparer les jeunes plants est un travail exigeant, mais l’arbre offre de nombreux avantages : il purifie l’air, enrichit le sol, protège les cours d’eau et soutient la faune et la flore», a-t-il rappelé.
