Une formation, financée par l’Agence coréenne de coopération internationale (Koica) a été organisée par la Commission nationale des droits de l’homme et des libertés (Cndhl) en collaboration avec l’Unicef. Elle s’est tenue hier mardi 17 décembre à la mairie d’Itsahidi.
Concilier la loi avec la protection des citoyens
Son objectif a été de renforcer les connaissances des participants pour leur permettre d’assurer un traitement plus humain et respectueux des droits fondamentaux des personnes vulnérables. La présidente de la Cndhl, Sittou Raghadat Mohamed, a insisté sur la nécessité de concilier l’application de la loi avec la protection des droits des femmes et des enfants.
Elle a expliqué que cette formation vise à établir un dialogue entre les forces de l’ordre et les défenseurs des droits humains, afin de mieux appréhender les enjeux spécifiques liés à ces catégories de population. De son côté, Anis Ibrahim, conseiller juridique de la Cndhl, a mis en lumière l’importance de respecter les principes fondamentaux liés à la protection des enfants. Il a fait savoir que les agents doivent toujours privilégier l’intérêt supérieur de l’enfant, traiter tous les enfants de manière équitable, les écouter et tenir compte de leurs besoins, tout en garantissant leur développement et leur bien-être.
Le commissaire Youssouf Ibn Ismaël Aticki a ajouté que ces principes sont essentiels pour favoriser la réhabilitation des enfants. Selon lui, il est crucial de minimiser leur contact avec le système judiciaire pour éviter les traumatismes. Il a recommandé l’utilisation d’alternatives à la détention, telles que la déjudiciarisation, qui permet de régler des conflits à l’amiable en dehors des tribunaux.
Saïd Toihir