La ministre de la Promotion du genre, de la Solidarité et de l’Information, en présence de la directrice adjointe pays de l’Agence de coopération internationale coréenne (Koica) et de la Représentante de l’Unicef aux Comores, a inauguré, hier jeudi 13 mars, la cellule d’écoute et de protection de Kwambani ya Washili. Ce projet, initié par la Koica et soutenu par l’Unicef, vise à accompagner les enfants et les femmes victimes de violences et d’abus.

«La signature du projet en 2021»

«Nous clôturons avec satisfaction un projet dont les objectifs sont pratiquement atteints. Nos sincères remerciements vont à la Koica, qui a financé généreusement cette initiative. Nous réaffirmons notre engagement envers la protection des plus vulnérables », a déclaré Fatima Ahamada, ministre de la Promotion du genre, de la Solidarité et de l’Information. Elle a rappelé que le projet Koica ambitionnait de doter le pays d’infrastructures dédiées à la lutte contre les violences. «L’objectif était d’offrir aux populations les plus vulnérables un accès à des services de santé, d’éducation et de protection sociale plus adaptés, équitables et durables. Ce centre d’écoute s’inscrit dans cette démarche.

Depuis la signature du projet en 2021, cinq centres ont été créés, portant leur nombre total à dix sur l’ensemble du territoire national», a-t-elle précisé. De son côté, Hwa Yeong, directrice adjointe pays de la Koica, a souligné l’importance de ce projet « mené avec honneur et engagement ». «Je ressens une grande satisfaction à voir ces travaux aboutir. Aujourd’hui, nous sommes ici pour remettre officiellement un véhicule ainsi que des équipements afin de soutenir ce centre récemment inauguré», a-t-elle déclaré. Elle a également félicité le gouvernement comorien et l’Unicef pour leur implication dans l’achèvement de cette initiative.

« En 2021, notre agence avait alloué trois millions de dollars pour mettre en place un système standardisé garantissant les droits des femmes et des enfants », a-t-elle ajouté. Pour sa part, Emmanuelle Collet, représentante de l’Unicef, a souligné l’importance de cette inauguration pour la région. « C’est une avancée significative dans la protection des plus vulnérables aux Comores, en particulier dans la région de Washili. La détermination des acteurs impliqués a été essentielle pour mener à bien ces mois de travail et garantir la sécurité des enfants et des femmes », a-t-elle affirmé.