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Moroni face à l’accumulation des déchets I Un problème technique aurait impacté le ramassage

Moroni face à l’accumulation des déchets I Un problème technique aurait impacté le ramassage

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Les résidents de Moroni dénoncent les retards dans le ramassage des ordures malgré le paiement de l’écotaxe, attribués à des problèmes techniques des camions, selon la mairie.

 

Les résidents de Moroni, la capitale comorienne, se retrouvent confrontés à un problème croissant : l’accumulation des déchets dans les rues, malgré le paiement régulier des tickets pour le ramassage. Cette situation, particulièrement insupportable durant ce mois de ramadan, a engendré des frustrations parmi les habitants qui se disent déçus par la lenteur du service de ramassage des ordures.


Le chargé de communication de la mairie de Moroni, Najim Kalfane, explique que le retard dans le ramassage était dû à un problème technique lié aux camions transporteurs. «Récemment, nous avons rencontré des difficultés avec les camions, qui ont été impactés par des problèmes techniques. Le prestataire en charge du ramassage doit être payé, et malheureusement, les véhicules nécessaires pour transporter les déchets jusqu’à Intsundzu étaient défectueux », a fait savoir Najim Kalfane. Il a ajouté que, face à cette situation, la mairie avait été contrainte de louer des motos-bennes pour assurer un ramassage partiel dans certains quartiers.

Une tâche complexe et coûteuse

Les habitants, pour leur part, se disent de plus en plus frustrés par la lenteur du service. Youmna Ibrahim, résidente de Dawedju, exprime ainsi son mécontentement : «Le prix du ticket est trop élevé, et le camion ne passe pas régulièrement. Parfois, il ne passe qu’une fois par mois, ce qui n’est pas acceptable. Nous devons même porter nos déchets jusqu’au marché pour présenter nos tickets». Elle ajoute également que le camion ne monte pas dans les quartiers, ce qui oblige les habitants à transporter leurs ordures sur de longues distances.


Pour la mairie, la gestion des déchets reste une tâche complexe et coûteuse. Najim Kalfane affirme que «le prix des tickets ne couvre que 7% des coûts », tandis que le financement des éboueurs et le coût des opérations de ramassage nécessiteraient, selon lui, des ajustements. «Le tarif de 1 500 francs par mois est déjà un prix favorable pour les résidents, mais il reste insuffisant pour couvrir l’ensemble des dépenses liées au ramassage des déchets», estime-t-il. Cependant, le chargé de communication de la mairie assure que la situation devrait se normaliser rapidement. «Nous avons déjà pris les mesures nécessaires. Le prestataire a acheté les pièces pour réparer les camions, et nous espérons que tout sera opérationnel d’ici la 20e journée du ramadhan», conlut-il. En attendant, les résidents sont appelés à prendre leur mal en patience.

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