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Meurtre d’Asmaida Mourdane I Les élèves Nyumashuwa réclament justice

Meurtre d’Asmaida Mourdane I Les élèves Nyumashuwa réclament justice

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«Stop aux violences faites aux femmes et aux jeunes filles», «nous demandons justice pour la morte d’Asmaida». Tels sont des slogans parmi tant d’autres scandés lors de la marche pacifique organisée à Nyumashuwa pour réclamer justice suite au meurtre de la jeune Asmaida Mourdane.

 

La mort d’Asmaida Mourdane ne doit pas rester impunie. C’est le principal message livré par les élèves de la ville de Nyumashuwa, chef-lieu de la région de Mledjele lors d’une marche pacifique organisée samedi 22 février par tous les établissements scolaires, publics et privés de la ville.Pour rappel, le corps d’Asmaida Mourdane, originaire de Wala à Mwali et élève de la classe de seconde, a été retrouvé sans vie le dimanche 16 février sur la plage de Damou, située entre Wala1 et Mirereni. L’adolescente est morte tragiquement dans des circonstances troubles non élucidées jusqu’alors. Très choqués, les élèves et tous les jeunes de la région se sont mobilisés et réclament justice pour leur «sœur».

Partis du rond-point de Nyumashuwa, ces jeunes écoliers ont défilé jusqu’à la plage, en passant par les ruelles de la ville, brandissant des pancartes en carton sur lesquels étaient écrits des slogans tels que «l’enfant n’est pas à toi seulement, stop aux violences faites aux femmes et aux jeunes filles, nous demandons justice pour la morte d’Asmaida…», pour ne citer que ceux-là.Les jeunes manifestants récitaient des versés coraniques et dénonçaient « cet acte barbare » qui a coûté la vie à cette jeune fille, tout en appelant les autorités à rendre justice afin que le (s) coupable(s) purge(nt) leurs peines. Accompagnés de certains parents, ces derniers ont également exprimé leur souhait d’appliquer la loi musulmane sur la peine de mort, afin de mettre fin à ce genre de crime et toute sorte de violences faites aux mineurs.

Une inquiétude

«Les enfants ne sont plus en sécurité, surtout ceux qui étudient dans notre région. Ils sont obligés de parcourir plusieurs centaines de mètres sur une route reboisée pour se rendre à l’école. L’Etat doit sérieusement prendre en considération cette affaire car il ne se passe pas un mois sans que l’on enregistre des histoires sombres. Si ce n’est pas à Ndzuani, c’est à Ngazidja ou bien encore à Mwali», regrette Houda Chamsidine, une mère au foyer.Pour rappel, trois jours après la découverte du corps de la jeune Asmaïda Mourdane, le procureur de la République de Fomboni, Djanfar Mouhoudhoir, a sensibilisé la population sur l’importance de la coopération pour l’évolution de l’enquête afin de déterminer les circonstances exactes de la mort de cette jeune fille. A ce jour, l’enquête est toujours en cours pour éclaircir les circonstances du décès.

Abdillah Housni

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