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Les mĂ©dicaments bloquĂ©s Ă  l’aĂ©roport, l’Anamev empĂȘchĂ©e de les contrĂŽler

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Les pharmaciens ne peuvent pas dĂ©douaner leurs mĂ©dicaments puisque le directeur gĂ©nĂ©ral des AĂ©roports des Comores (Adc) n’a pas renouvelĂ© les titres d’accĂšs aux agents de l’Anamev. Ceux-ci doivent absolument contrĂŽler les mĂ©dicaments avant qu’ils ne quittent la zone fret pour les officines.

 

C’est par un courrier envoyé par l’Agence nationale des médicaments et des évacuations sanitaires (Anamev) que les pharmaciens ont finalement compris l’origine du blocage. Le 20 février, dans la lettre dont nous avons une copie, ils apprennent que «les activités d’inspection de l’Anamev à l’Aéroport prince Said Ibrahim sont momentanément suspendues». Le directeur général des Aéroports des Comores (Adc) «a refusé l’accès des inspecteurs de l’Anamev», précise le courrier.


Avec cette suspension, les pharmaciens ne peuvent dédouaner leurs marchandises et autres médicaments, cette opération étant conditionnée par un contrôle physique des agents de l’Anamev. «Nous sommes pris entre le marteau et l’enclume et nous ne savons pas jusqu’à quand cette crise va durer », a déploré ce pharmacien contacté via la messagerie WhatsApp.


Certains médicaments commenceraient à manquer dans l’officine de notre interlocuteur, comme «le Dermobacter» ou «l’Ascabiol» (lotion cutanée pour traiter la gale), lesquels font partie des médicaments bloqués à l’aéroport.Joint au téléphone, Maamoune Chakira, patron des Adc a fait savoir qu’il n’était pas au courant de cette conséquence, ajoutant aussitôt qu’il allait se renseigner.

Le 2 février, il informe le directeur de l’Anamev, dans un courrier dont nous détenons une copie, qu’il ne pouvait renouveler les titres d’accès à l’aéroport à ses agents. Ils seraient, selon lui, réservés «au personnel opérationnel ayant des activités permanentes sur l’aéroport». Ce qui n’est pas le cas des inspecteurs de l’Anamev. «Nous devons nous assurer que les médicaments utilisés par nos compatriotes sont de bonne qualité. Pendant longtemps, nous avons eu des badges qui nous permettaient d’aller dans la zone fret pour contrôler les médicaments. Je ne comprends pas pourquoi le directeur général des Adc ne veut pas nous les renouveler», a regretté le directeur général de l’Anamev, Ahamada Said Fazul, que nous avons joint au téléphone. «C’est la population qui en paie le prix. J’avais pourtant prévenu le directeur général des Adc des conséquences fâcheuses de cette situation», a-t-il ajouté. Jusqu’à hier dimanche, aucun compromis, à notre connaissance, n’a été trouvé.

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