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Le procureur de la République rejette le terme de «prisonniers politiques»

Le procureur de la République rejette le terme de «prisonniers politiques»

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Dans son intervention à la presse, le procureur de la République a également soutenu que cette condition retenue par le camp de l’opposition avant toute reprise du dialogue laisse des suspicions sur l’indépendance de la justice. Nous évoluons dans un système judiciaire qui jouit d’une indépendance garantie par la constitution et du principe de séparation des pouvoirs. «Je veux que les gens comprennent que nous prenons nos décisions en toute liberté sans pression ni contrainte». Le chef du parquet persiste et revendique l’indépendance de la Justice. Il souligne, qu’aux Comores, il n’y a pas de «prisonniers politiques ». A l’entendre, personne n’est poursuivi pour ses idées ou ses opinions mais pour «des faits…constitutifs d’une infraction pénale».

 

Deux jours après son intervention sur la levée de l’immunité parlementaire de trois députés, le procureur de la République, Mohamed Abdou, a de nouveau rencontré la presse pour donner la position de la Justice par rapport aux conditions permettant de reprendre le dialogue inter Comoriens. Le chef du parquet de la République de Moroni a précisé que «ce préalable qui consiste à mettre en liberté les anciennes autorités avant de reprendre ce dialogue n’engage pas la justice». Pour Mohamed Abdou, aucune des personnes privées de leur liberté n’est poursuivie pour ses idées ou positions politiques. «En tant que Comorien, j’adhère à la reprise de ce dialogue inter-Comoriens dans la sérénité, pour l’intérêt et la stabilité du pays. Cependant, en ma qualité d’auteur de poursuite, ces personnes sont poursuivies pour des faits qui, au regard de nos analyses et l’enquête en cours, sont constitutifs d’une infraction pénale».


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Le procureur de la République a également soutenu que cette condition retenue par le camp de l’opposition avant toute reprise du dialogue jette des suspicions sur l’indépendance de la Justice comme si l’appareil judiciaire est instrumentalisé ou mis à contribution pour des visées politiques. «Nous évoluons dans un système judiciaire qui jouit d’une indépendance garantie par la Constitution et du principe de séparation des pouvoirs. Et avancer une telle condition laisse croire que nous avons une justice aux ordres. Or, nous avons des personnes poursuivies, des enquêtes ont été diligentées, des procédures sont en cours et c’est au terme des travaux des juges d’instructions qui déterminera les responsabilités des uns et des autres. Par conséquent, le domaine politique ne nous concerne pas. Ici, nous évoluons dans le domaine judiciaire et nous examinons des faits», a-t-il répété.  


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Au sujet de ces dossiers confiés aux magistrats instructeurs, le procureur de la République de Moroni a précisé que ces enquêtes sont menées à charge et à décharge. «Au terme du travail des juges d’instruction et aux regards des éléments de l’enquête, ils décideront soit d’émettre une ordonnance de renvoi devant le tribunal correctionnel, ou une ordonnance de communication des pièces, ou encore prononcer un non-lieu partiel ou total». Devant la presse,  le parquetier a insisté sur l’indépendance de la justice, en ajoutant que «ni le pouvoir, ni l’opposition ne peut leur imposer une décision». Mohamed Abdou a ajouté que des demandes de mise en liberté provisoire ont été formulées et seront examinées cette semaine. «Si par hasard des réponses favorables avaient été données, il ne faut pas qu’on croit que c’est pour se soumettre à cette condition. Je veux que les gens comprennent que nous prenons nos décisions en toute liberté sans pression ni contrainte».


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