Le mildiou peut en effet faire beaucoup de ravage sur la pomme de terre et sur d'autres plantes comme la tomate. Causée par un micro-organisme, la maladie se caractérise dans ses premiers symptômes par l'apparition de taches noires à l'extrémité des feuilles et sur les tiges, suivie d'une moisissure blanche à la face inférieure des feuilles.
Des tâches apparaissent également, aussi bien sur la peau de la légume qu'à l'intérieur, dans sa chair, et entrainent rapidement son pourrissement.
Le problème est donc sérieux, mais Dahari s'en occupe, et espère trouver une solution rapide, même si personne ne peut véritablement prévoir l'issue de la catastrophe. "Nous sommes en train de proposer un traitement au moins pour stopper la progression. Mais la maladie risque de causer d'énormes dégâts. C'est désolant comme situation", reconnaît Misbahou Mohamed.
Notons en effet que c'est Dahari, cette ONG qui aide les agriculteurs anjouanais depuis plusieurs années à pratiquer une agriculture respectueuse de l'environnement, qui a fourni à ces paysans du Niumakele cette semence de pomme de terre, comme elle l'a déjà fait de nombreuses fois dans le passé.