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Le jeûne & nous I Les femmes enceintes et le jeûne

Le jeûne & nous I Les femmes enceintes et le jeûne

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Sont-elles sommĂ©es de jeĂ»ner ou non ? Il est obligatoire pour le musulman ayant atteint la pubertĂ© de jeĂ»ner. Qu’en est-il de la femme enceinte ? Comment ne pas tenir compte de la faiblesse et de la fragilitĂ© naturelle qui rĂ©duisent ses capacitĂ©s propres ? Est-elle considĂ©rĂ©e comme une malade ou non ? Si oui comment va-t-elle procĂ©der au jeĂ»ne d’aprĂšs.

 

Est-il obligatoire pour une femme enceinte d’observer le jeûne pendant le mois de Ramadhwani ? La question a été posée au prédicateur Mohamed Ousseine Dahalani, lequel répond positivement mais avec des conditions. Tout d’abord, il précisera que cela ne doit en aucun cas affecter la santé de la femme en question et celle du bébé (embryon). “Cette décision doit d’ailleurs être prise par le gynécologue ou la sage-femme qui la suit.


C’est ainsi qu’il est vivement conseillé aux femmes enceinte de consulter des spécialistes, surtout en cette période de Ramadhwani pour savoir si oui ou non on peut observer le jeûne”, a insisté le prêcheur. Celui-ci va, selon fundi Mohamed Oussein Dahalani, la diagnostiquer, mesurer son poids, la glycémie, la tension, le calcium. “S’il lui dit qu’elle peut jeûner, alors elle jeûnera car cela veut dire qu’il n’y aura pas d’inconvénient concernant sa santé et celle du bébé.

“Par contre, si elle se sent fatiguée, il lui est conseillé de rompre immédiatement le jeûne”, a-t-il recommandé. Le prêcheur a également abordé un autre cas. Celui qui concerne uniquement le bébé dans le ventre. “Si le médecin explique que le jeûne n’affectera pas la mère, mais seulement le bébé, il est conseillé également de ne pas jeûner et de l’observer une fois la santé rétablie comme il est d’ordinaire, sans donner ce qu’on appelle “mudi”, autrement dit de la nourriture à donner à des nécessiteux”, a-t-il détaillé. Pour la femme qui vient d’accoucher, il faudra que les écoulements sanguins vaginaux s’arrêtent d’abord pour qu’elle jeûne.


“Son état de santé est aussi conditionné, elle doit se sentir en mesure de le faire et non se forcer”, a également expliqué le prêcheur même s’il soulignera que la femme qui allaite peut ne pas jeûner si cela empêchera le nouveau-né de téter comme il faut. “Sauf que dans ce cas, la femme concernée donnera du mudi”, a-t-il insisté, ajoutant qu’un autre courant d’oulémas explique que le “mudi” n’est pas nécessaire.

Pour la femme qui vient d’accoucher, il faudra que les écoulements sanguins vaginaux s’arrêtent d’abord pour qu’elle jeûne. “Son état de santé est aussi conditionné, elle doit se sentir en mesure de le faire et non se forcer”, a également expliqué le prêcheur même s’il soulignera que la femme qui allaite peut ne pas jeûner si cela empêchera le nouveau-né de téter comme il faut. “Sauf que dans ce cas, la femme concernée donnera du mudi”, a-t-il insisté, ajoutant qu’un autre courant d’oulémas explique que le “mudi” n’est pas nécessaire

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