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Le jeûne & nous I Les conditions pour jeûner

Le jeûne & nous I Les conditions pour jeûner

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Deux conditions conditionnement la validité du jeûne. Après avoir prononcé la shahadat, la personne qui jeûne doit avoir l’intention la veille avant la prière matinale d’alfajr, elle doit également s’abstenir de toute action qui pourrait annuler le jeûne, de l’aube jusqu’au coucher du soleil.

 

Pilier de l’Islam, le jeûne a des obligations. Comme on l’a indiqué dans les précédentes articles, pour observer le jeûne, il faut tout d’abord être musulman, car cette pratique religieuse entre dans le cadre du quatrième pilier de l’islam, à savoir le Ramadhwani. Ainsi, selon le prédicateur Mohamed Oussein Dahalani, pour jeûner il faut en avoir l’intention. “On doit, dès la veille du jeûne, avoir l’intention de jeûner le lendemain. C’est obligatoire. Et le prophète a dit (rapporté par Hafsoit, sa femme) que la personne n’ayant pas mis l’intention de jeûner avant la prière d’al-fajr (la prière matinale), son jeûne ne sera pas pris en compte”, a-t-il expliqué.


En deuxième lieu, un jeûneur doit s’abstenir de toute action susceptible d’annuler le Ramadhwani, de l’aube au coucher du soleil. “Et les faits, actes et gestes qui annulent le Ramadhwani sont tous connus. Parmi lesquels, manger, boire, coucher avec sa femme ou son mari dans la journée, entre autres”, a rappelé le prêcheur ajoutant aussi fumer ou chiquer (le tabac). Mohamed Oussein Dahalane a ensuite fait savoir que “le jeûneur qui boit ou mange volontairement, son jeûne est nul. Il doit également procéder au repentir dit expiatoire (Al-kaffârah) comme dans le cas du rapport sexuel”.


Qu’est-ce qui peut également gâter le jeûne ? Provoquer le vomissement peut annuler le jeûne, à en croire notre interlocuteur. Selon les enseignements des Hadiths : une personne qui gâte volontairement son jeûne doit faire ce qu’on appelle la réparation du jeûne en jeûnant deux mois successifs. Ou affranchir une tête, c’est-à-dire, racheter un esclave et le libérer.

Un jeûneur doit s’abstenir de toute action susceptible d’annuler le Ramadhwani, de l’aube au coucher du soleil. “Et les faits, actes et gestes qui annulent le Ramadhwani sont tous connus. Parmi lesquels, manger, boire, coucher avec sa femme ou son mari dans la journée, entre autres”, a rappelé le prêcheur ajoutant aussi fumer ou chiquer (le tabac).

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