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Le chef de l’état à l’Ortc I Une interview exclusive pour inaugurer le nouveau plateau

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Deux journalistes, Valéry Hidari et Fatima Hamada, se sont longuement entretenus avec le chef de l’Etat, convié à inaugurer le nouveau plateau de l’Ortc. Diverses thématiques étaient à l’ordre du jour. De la première vice-présidence de l’Union africaine briguée par le chef de l’Etat, à son long périple à l’étranger, en passant par la question de l’île comorienne de Mayotte ou encore la restructuration des sociétés d’Etat.

 

Accompagnés de quelques membres de son cabinet, de la première dame, le président Azali Assoumani a officiellement inauguré le nouveau plateau de la télévision nationale ce 10 octobre. Pour l’occasion, il s’est entretenu avec deux journalistes de la maison, Valéry Hidari et Fatima Hamada. L’émission qui a duré plus d’une heure a été diffusée en deuxième partie de soirée ce lundi sur les ondes de l’Ortc.

Le dernier périple du président

Le début de l’entretien a porté sur le dernier périple du chef de l’Etat à l’étranger durant le mois dernier, à commencer par sa présence à l’investiture du nouveau président Kenyan, William Ruto. Azali Assoumani espère encore que la présidence de l’Union africaine lui reviendra en février prochain, pour succéder ainsi au Sénégalais Macky Sall. «Le principal obstacle était Uhuru Kenyatta qui militait pour une présidence kenyane. Son successeur, est moins fermé sur la question», a-t-il souligné. Le chef de l’Etat y voit donc «une chance» d’accéder à la présidence de l’organisation panafricaine en février prochain. Le locataire de Beit Salam envisagerait d’envoyer un émissaire au nouveau président Kenyan.


Pour lui, le principal atout des Comores reste «l’alternance démocratique». «Notre pays connait une alternance démocratique depuis le 26 mai 2002 jusqu’au 26 mai 2019, il y a eu passation pacifique de pouvoirs», a-t-il observé.Azali Assoumani a été absent du territoire national durant de longues semaines, une absence qui a marqué l’opinion publique. Celui-ci s’est justifié, arguant que le but de sa présence au Kenya était «politique». Pour ce qui est du Japon, il s’y est rendu pour « relancer la coopération entre les deux pays. C’est dans ce sens que j’ai été reçu par l’empereur mais surtout par le premier ministre, Fumio Kishida».

La restructuration des sociétés d’Etat

Selon lui, divers sujets ont été discutés, comme la géothermie et la réhabilitation des ports. «Ils en étudient la faisabilité», a-t-il assuré.
Au sujet de la question comorienne de Mayotte, posant une question à l’évidence rhétorique, il s’est demandé «comment les Comores ont pu penser une seule seconde qu’elles pourraient se battre contre une puissance comme la France. La solution se trouve dans le dialogue. Développer la partie indépendante de l’archipel demeure primordial», a-t-il longuement expliqué.


Interrogé sur «l’échec» des trois sociétés d’Etat, à savoir la Sonelec, la Société comorienne des Hydrocarbures (Sch) ou encore l’Onicor, Azali Assoumani reprend la journaliste, pour lui, il ne s’agit aucunement d’échec. «Il y a certes des délestages mais l’électricité est régulièrement distribuée, il n’y a pas de pénurie de produits pétroliers et le riz est en ce moment en train d’être déchargé». Il reconnait cependant qu’elles doivent être «restructurées pour plus de vigilance et dans la prévision d’avoir un stock de sécurité dès 2023».L’Ortc, bon prince, a prêché pour sa paroisse et a fait part des difficultés auxquels il est confronté. Le chef de l’Etat a promis d’y réfléchir, «la communication étant un levier important pour le développement et la presse étant le 4ème pouvoir».

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