logo Al-Watwan

Le premier journal des Comores

La crise du riz durement ressentie Ă  la prison de Moroni

La crise du riz durement ressentie Ă  la prison de Moroni

Site de rencontre amoureux.fr Rencontres en haiti | - Cadeau pour anniversaire de rencontre   Rencontres dhnet login forgotten

image article une
L’administration pĂ©nitentiaire joue des coudes pour pouvoir honorer la ration alimentaire des dĂ©tenus, notamment Ă  cause de la pĂ©nurie de riz qui sĂ©vit. Le stock disponible sera Ă©puisĂ© ce jeudi, selon le ministĂšre de la Justice. Son renouvellement ne sera pas une mince affaire.

 

La Maison d’arrêt de Moroni, déjà confrontée à une surpopulation carcérale inédite, «subirait de plein fouet la pénurie de riz», selon plusieurs sources concordantes. Mais cela a été démenti. «C’est faux», selon le secrétaire général du ministère de la Justice, Ahmed Sinani, qui assure «que le stock de riz disponible en prison sera épuisé ce jeudi».
Le fonctionnaire n’a pas visiblement apprécié la première question et a déploré une volonté «de nourrir une polémique inutile». Selon lui, tout est fait pour assurer une alimentation aux détenus «autant que faire se peut», non sans rappeler «la situation tendue» qui prévaut à Ndzuani. Celui-ci a ajouté «que le manque de riz ordinaire a contraint l’administration pénitentiaire à distribuer du Basmati, beaucoup plus cher».

«Un problème général, une solution globale»

Même son de cloche du côté du directeur de l’administration pénitentiaire. Est-ce que le riz disponible suffirait aux quelques 350 détenus ? Sa réponse est «oui». Pourtant, les visiteurs de la Maison d’arrêt tiennent un tout autre discours. «La ration est distribuée de façon très irrégulière et certains prisonniers, notamment du dortoir de « la Chambre B » demandent qu’en lieu et place et du riz, on leur donne de l’argent», a notamment expliqué le proche d’un détenu. La semaine dernière, le gardien en chef, quelque peu dépassé, s’est rendu au siège de l’Onicor dans le vain espoir d’avoir un peu de riz pour les personnes à sa charge. Ce jour-là, il n’avait rien obtenu, selon nos sources.


«Nous sommes en train de réfléchir comme tous ceux qui se sentent concernés. Nous espérons qu’une solution globale puisse être trouvée rapidement car le problème est général et nous sommes tous concernés par cette pénurie», a déclaré, de son côté, la présidente de la Commission nationale des Droits de l’Homme et des Libertés (Cndlh), Sittou Raghadat Mohamed.

Commentaires