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Intempéries I Le changement climatique à l’œuvre ?

Intempéries I Le changement climatique à l’œuvre ?

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Les habitants de l’île de Ndzuani ont subi quatre jours d’intempéries dévastatrices. Des inondations ont causé un décès et des pertes matérielles. Dans la commune de Mutsamudu, la zone la plus touchée est Tsantsani, dans la localité de Mpage. Une spécialiste de l’environnement évoque les effets du changement climatique.

 

Une zone de basse pression est surveillée au nord de Madagascar. Les météorologues prévoient «des précipitations jusqu’au milieu de la semaine, à partir de mercredi aux Comores». Selon une spécialiste en gestion de l’environnement, membre d’»African youth for climate», ces basses pressions sont des conséquences du changement climatique.

Elle explique que les experts mettent en évidence les effets des grandes multinationales industrielles qui émettent une grande quantité de CO2. «En Afrique, seulement 4 % des émissions de gaz à effet de serre sont produites, selon les résultats. Il est également important de noter que les États insulaires, en particulier en Afrique, notamment l’archipel des Comores, subissent principalement ces effets», soutient la scientifique.


Ces effets du changement climatique ont alors provoqué des inondations et causé des dégâts aux habitations, aux infrastructures et aux terres agricoles. Ahmed Ali, un agriculteur, a perdu ses terres et ses cultures. «Les terres sur lesquelles nous cultivions nos récoltes sont désormais sous l’eau. Nous avons tout investi dans cette saison, et maintenant, tout est perdu.

Les eaux sont venues avec une telle force incomparable. C’est la première fois que nous voyons autant de dégâts. Il y a même des personnes qui ont eu l’eau de pluie jusqu’aux premiers étages de leurs maisons. Franchement, ils ont beaucoup perdu. Et encore, il faudra du temps pour qu’ils se relancent», fait-il savoir.

L’absence de canalisation des eaux

Le père de trois enfants lance un appel urgent aux autorités. «Nous avons désespérément besoin du soutien de l’État. Nous demandons l’aide en main-d’œuvre des forces de l’ordre et de la sécurité civile pour nous aider à faire face à cette crise et à reconstruire nos vies», dit-il. Dans le quartier de Magombeni, une maison est traversée par les eaux d’une rivière. Depuis le début de l’année, lors des fortes pluies, sa maison est «constamment» inondée.

«Cette fois encore, l’eau, le sable et la boue sont rentrés à la maison. La plupart des biens de la maison sont au premier étage, où la famille vit. À chaque fois, c’est la famille, les voisins et la gendarmerie qui interviennent. Cette fois, le lit de la rivière a été élargi pour atténuer les dégâts lors des prochaines pluies», raconte un voisin pendant le déblayage.


Un ingénieur local souligne le manque d’infrastructures solides. Pour elle, un autre problème est également évident. «Les eaux de pluie ne sont pas canalisées, sans parler des déchets domestiques qui s’accumulent un peu partout.

En période de pluies, tout converge pour se frayer un chemin. Même les constructions ne respectent pas les normes», estime de son côté Oumrati Anli Oicheikh.Quant aux dégâts causés au réseau électrique, la direction de la Sonelec dans l’île signale «plusieurs poteaux pris par les eaux, notamment à Mpage et à Vouani».

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