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Incidents du match Comores-Ghana I Fahad sous coma artificiel en attendant une possible Ă©vacuation sanitaire

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Fahad, 22 ans, se retrouve dans un coma artificiel après avoir été blessé par balle à la tête, lors du match entre les Comores et le Ghana, selon Soudjay Abdillah. Le père du jeune homme a ensuite démenti les rumeurs de décès, indiquant que Fahad est sous observation et sous coma artificiel, en attente d’une évacuation sanitaire vers l’étranger. Les autorités ont déjà pris des mesures pour cela. Soudjay Abdillah critique la présence d’armes chargées dans un lieu festif et pointe du doigt les responsables du football et les militaires.

 

Blessé à la tête lors du match opposant les Comores au Ghana, le jeune Fahad, 22 ans, est actuellement sous coma artificiel, mais son pronostic ne serait plus engagé.
Son père, Soudjay Abdillah, nous a accordé un bref entretien à El-maarouf, ce mercredi en fin d’après-midi. D’emblée, il a tenu à démentir les informations selon lesquelles son fils est mort. « Il est vivant. Il est placé sous coma artificiel », a-t-il assuré. À l’en croire, Fahad est sous observation jusqu’à 48 heures, à compter de la nuit du match.

« Et si, après scanner et avis médical, son état le permet, il sera évacué à l’étranger. Les autorités ont déjà son passeport et celui de son grand frère, Fayad, qui va donc l’accompagner », nous a-t-il affirmé. Approché le mercredi matin à ce sujet, Houmed M’saidie, le porte-parole du gouvernement, a confirmé cette évacuation et fait savoir que « des préparatifs sont en cours pour évacuer le blessé vers Dar es Salaam, en Tanzanie ». «Nous avons pu le voir, il est sous oxygène. Les médecins nous rendent constamment des nouvelles de son état, même si la nuit des événements, c’était difficile.

Il était en salle d’opération de 23 heures à 4 heures du matin, et pendant tout ce temps, on ne savait absolument rien », confie de son côté son père. À El-maarouf également, une source autorisée affirme que « la zone touchée est le crâne », et qu’ « il s’agit d’un traumatisme crânien probablement causé par balle ». Notre source dit craindre de complications graves.

Quant à l’évacuation, il estime que le jeune Fahad peut partir sous réserve d’une escorte médicale, ou en avion sanitaire. Pour revenir à la nuit du match, Houmed M’saidie parle d’ «un événement effectivement malheureux qui relève d’une manipulation accidentelle d’une arme ». « Il est intervenu lors d’une bousculade provoquée par une vague humaine qui voulait à tout prix accéder au stade lors du match », précise-t-il.

« La zone touchée est le crâne »

Questionné sur l’arme utilisée, le porte-parole du gouvernement nous a seulement affirmé qu’une « enquête est en cours ». Seulement, plusieurs témoignages de personnes présentes au stade au moment des faits, affirment sur les réseaux sociaux qu’il s’agit d’une balle réelle. Sans en apporter la preuve. Aussi, Soudjay Abdillah, le père de Fahad, également présent au stade le soir du match, est formel. «Il s’agit d’une balle réelle et c’est dommage que des agents puissent avoir de telles armes avec des munitions dans un endroit censé être de joie.

L’agression en soi est un accident, malheureusement, c’est tombé sur mon fils. Par contre, les accidents ont aussi des causes et j’ai du mal à comprendre que des militaires ne tiennent pas leurs armes chargées de façon verticale. On leur apprend à tenir les armes à 80°, c’est une erreur. Forcément, dès que tu cours au milieu d’une foule en tirant, il est possible que la secousse de l’arme te fasse baisser davantage l’arme et que tu tires. C’est ce qui est arrivé et c’est tombé sur mon fils. Il n’était pas proche du portail ni du tireur », raconte Soudjay Abdillah avant d’ajouter qu’il ne s’agit pas « d’un accident de tir, mais d’une balle perdue ».


Soudjay Abdillah poursuivra : « Ils ont tiré entre cinq et sept coups de feu. Cela nous surprend, car ce n’est pas un champ de bataille. Je blâme les responsables du foot qui peuvent vendre plusieurs billets à la même personne en sachant pertinemment que cela va être revendu derrière. Je blâme aussi les responsables militaires qui donnent des armes avec munition à de nouvelles recrues. Je tiens à souligner que les responsables de la région de Washili étaient tous ici le soir des événements. Le préfet et le député notamment étaient avec nous. Peut-être qu’ils faisaient semblant, mais ils étaient ici et ça m’a fait plaisir».

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