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Inceste présumé I Une fillette de 11 ans, «abusée par son père», est portée disparue

Inceste présumé I Une fillette de 11 ans, «abusée par son père», est portée disparue

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Selon les dernières informations, l’enfant se trouverait à Mayotte, où ses deux parents l’auraient envoyée, suscitant des soupçons au sein de la famille quant à une vérité cachée, notamment le présumé viol dont la petite aurait été victime.

 

L’affaire remonte à près de huit mois, mais elle n’a éclaté sur les réseaux sociaux que la semaine dernière, provoquant un tollé. L’histoire a été révélée sur Facebook et a commencé à prendre de l’ampleur lorsque l’opinion publique a découvert qu’une des tantes de la présumée victime avait lancé un avis de recherche. À seulement 11 ans, la fillette aurait été «victime d’abus» présumés «de la part de son père biologique, originaire de Chouani Ya Hambou», selon nos informations.


Les faits auraient eu lieu fin 2022, mais l’affaire aurait rapidement été étouffée. La raison en serait que la petite n’a jamais pu être auditionnée ni se présenter aux services de protection de l’enfance, rendant difficile la confirmation ou la réfutation de l’allégation de viol. Cependant, le fait qu’elle ait été renvoyée, selon des proches, dans l’île comorienne de Mayotte, laisse penser que ses parents ont quelque chose à cacher.


«Ils avaient laissé entendre qu’ils voulaient l’envoyer en France. Automatiquement, personne n’avait remis en question les paroles de ses parents. Mais à un moment donné, des doutes ont commencé à émerger. Nous n’accusons personne. Nous avons seulement demandé le retour de l’enfant pour éclaircir la situation. À présent, nous ne savons pas où elle se trouve », déplore une proche de la famille, qui est déjà divisée en deux camps. Certains veulent que la vérité éclate, tandis que d’autres souhaitent que l’enquête n’aille pas plus loin. Al-watwan a tenté d’obtenir des explications auprès du père biologique, mais ce dernier n’a pas répondu à nos sollicitations.

Enquête au point mort 

Le problème est que le dossier est vraisemblablement au point mort du côté de la justice, malgré ces graves accusations. Pourtant, le Service d’écoute et de protection des enfants victimes de violences avait transmis l’affaire au parquet. «On nous a fait comprendre que sans la présence de la fille, il ne pouvait y avoir de suite. Dans le but de faire avancer l’enquête, nous avions réussi à obtenir les coordonnées des personnes résidant à Mayotte qui vivaient avec l’enfant. Ils étaient même en vacances à Moroni. Malheureusement, rien n’a été entrepris», a déploré le responsable du Service d’écoute, Mradabi Mziarani, que nous avons contacté hier.


Plutôt que d’abandonner, des proches de la présumée victime ont récemment adressé une lettre à l’association Fainat pour demander son soutien. Dans cette correspondance, consultée par Al-watwan, il est révélé que la gendarmerie de Mayotte a réussi à s’entretenir avec la personne à qui la fillette avait été confiée avant de disparaître. Les recherches se poursuivent sur place, et les autorités judiciaires de l’île ont été informées des circonstances ayant conduit l’enfant à Mayotte, où elle demeure actuellement introuvable. C’est d’ailleurs pour cette raison que sa tante, répondant au nom de Halima Mikidadi, à l’origine de l’avis de recherche lancé sur Facebook, a été convoquée par la police ce mercredi.

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