logo Al-Watwan

Le premier journal des Comores

Incendie du falki njema I Le navire «de retour à Moroni au plus tard le 11 juillet»

Incendie du falki njema I Le navire «de retour à Moroni au plus tard le 11 juillet»

Rencontre spirituelle lyon Traitement du motif romanesque de la rencontre amoureuse | - Site de rencontre indien musulman   Rencontre emploi dieppe

image article une
Une source proche de l’affaire nous a fait savoir que l’incident est causé par une soudure. Le directeur général de la Société comorienne de navigation maritime (Soconam), Kamil Issouf, parle d’un incendie maîtrisé. Le «bateau est actuellement dans le chantier naval de Songoro Marine à Dar es Salaam pour réparation de tôles de ballast», assure-t-il, tout en appelant à la prudence.

 

Mercredi 28 juin dernier, le bateau Falki Njema a été victime d’un incendie au port de Dar Es Salam en Tanzanie. Si les premières informations pouvaient laisser croire que le bateau est hors d’usage, un espoir semble émerger. Selon le ministre des Transports maritimes et aériens, Bianrifi Tarmidhi, «le bateau va rentrer au pays au plus tard le mardi 11 juillet prochain».


Du côté de la Société comorienne de navigation maritime (Soconam), Kamil Issouf, son directeur général, parle d’un incendie maîtrisé. Le «bateau est actuellement dans le chantier naval de Songoro Marine à Dar es Salaam pour réparation de tôles de ballast», assure-t-il, tout en appelant à la prudence. «L’affaire maritime tanzanienne nous transmettra un rapport détaillé sur l’origine de l’incendie. J’attends son rapport». Une autre source proche de l’affaire nous a fait savoir que l’incident est causé par une soudure.

«Les pompiers ont été appelés, mais au vu de la situation, ils n’ont dépêché qu’un de leurs agents, lequel a été aidé par les membres d’équipage pour maîtriser l’incendie sur le pont. On attend le rapport des autorités maritimes tanzaniennes, car elles étaient sur place pour voir les responsabilités des services concernés», croit savoir notre informateur, qui estime toutefois qu’ «il vaut mieux attendre le rapport». L’Agence nationale des affaires maritimes (Anam) a été approchée à ce sujet, mais elle a décliné de commenter, affirmant qu’elle attendait la réponse des autorités tanzaniennes, qu’elle a contactées, avant de pouvoir formuler un avis et remédier aux lacunes constatées. Mourad Bazi, président du Mouvement des entreprises comoriennes, s’est quant à lui indigné des agissements des autorités.

«Il vaut mieux attendre le rapport»

Dans une interview accordée à HaYba FM, il a estimé que « ceux qui sont responsables de la gestion du navire ne respectent pas les normes en vigueur». «Il n’y a pas d’assurance et la manière dont les marchandises étaient transportées est une preuve flagrante de l’amateurisme de ces individus», a-t-il dénoncé. Selon lui toujours, «il existe des normes et des conditions d’entretien spécifiques», et «il est clairement évident qu’il y a eu un manque de professionnalisme». Et de conclure sur ces mots : «Je conseille aux commerçants de ne pas faire transporter leurs produits à bord de navires qui ne respectent pas les normes. Le risque aujourd’hui est que le port de Dar Es Salam interdise aux navires comoriens d’accoster».

Commentaires