La cérémonie d’inauguration du service « T2L », une nouvelle initiative jugée innovante, s’est tenue en présence de nombreuses personnalités, dont le directeur adjoint de l’Anpi (Agence nationale pour la promotion des investissements), le chef du village, des directeurs d’institutions, et des notables. Ce fut un moment clé pour mettre en avant l’entrepreneuriat des jeunes, en particulier ceux de la diaspora comorienne.Ammar Salim, jeune entrepreneur de 31 ans, né à Valence, a pris la parole pour partager son projet ambitieux. Il souhaite améliorer le transport aux Comores, en commençant par une agence de moto-taxi à Hahaya. Selon lui, ce service contribuera à résoudre le problème grandissant des embouteillages à Moroni, tout en créant des opportunités d’emploi pour les jeunes locaux.
Ammar Salim a souligné que son initiative est non seulement un projet innovant au service de la jeunesse comorienne mais aussi un acte citoyen. «Je choisis de revenir investir dans mon pays par amour pour ma terre natale. Mon projet de moto-taxi, de livraison et de location est une réponse aux difficultés quotidiennes liées aux embouteillages dans la capitale. Cela impacte gravement les travailleurs et les employeurs », a-t-il expliqué avec passion.Il a également précisé que ce projet, bien plus qu’un simple service de transport, vise à offrir des solutions pratiques tout en créant des emplois durables pour la jeunesse locale. Actuellement, 44 motos sont prêtes à démarrer cette phase du projet, et une formation rigoureuse sera mise en place pour recruter des conducteurs qualifiés.
Accompagnement de l’Anpi
Le directeur adjoint de l’Agence nationale pour la promotion des investissements, Mohamed Housseini, a rappelé l’importance de l’accompagnement des porteurs de projets. «Nous avons pour mission de simplifier toutes les démarches administratives pour les entreprises, et nous sommes là pour soutenir les investisseurs dès la création de leur statut. L’Anpi est le partenaire privilégié », a-t-il dit.«Je voudrais encourager mes homologues de la diaspora à croire en leurs rêves et à revenir investir aux Comores. Le développement du pays n’attend que ceux qui osent », a, à la fin, déclaré Ammar.
