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Gastronomie internationale : La cuisine comorienne exposée à Paris

Gastronomie internationale : La cuisine comorienne exposée à Paris

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Pour les Comores, la participation à cet événement a permis de faire découvrir le pays, sa gastronomie influencée par les apports des pays et civilisations voisines et améliorée par le savoir-faire, les épices et la tradition culinaire comorienne. Un chef cuisinier appelle les entrepreneurs comoriens du domaine à participer dans les événements internationaux pour promouvoir et valoriser davantage la gastronomie comorienne.

 

La deuxiĂšme Ă©dition de la gastronomie internationale a eu lieu en septembre Ă  Paris. Lors de cet Ă©vĂ©nement, quatre entreprises ont animĂ©, du 22 au 24, le stand comorien. Il s’agit de Rencontre femme maroc avec numero telephone, Rencontre pour ado de 12 ans gratuit qui prĂ©pare et livre Ă  domicile, Rencontres jeunes monde qui opĂšre en partenariat avec des artisans alimentaires et cosmĂ©tiques et cette Ă©cole de cuisine qui aide les Ă©lĂšves qui ont abandonnĂ© l’enseignement gĂ©nĂ©ral Ă  s’en sortir avec la cuisine, Codcom. Cette manifestation a rassemblĂ© plus de trente-cinq pays et avait pour objet, selon le gĂ©rant de Massiwani traiteur, de “mettre en avant” la gastronomie de chaque pays.

 

J’estime que les reprĂ©sentants comoriens reprĂ©sentent assez bien la cuisine comorienne. On peut travailler ensemble pour les intĂ©rĂȘts du pays et montrer qu’il y a des entreprises comoriennes qui ont des choses Ă  prĂ©senter, a dĂ©clarĂ© Binali Ahamada.

 

Pour ce chef cuisinier, l’objectif est, Ă©galement, de raconter l’histoire des aliments. “On devait, ainsi, apprendre que la banane au coco est un plat familiale, que les mabawa (ailes de poulets) sont plus consommĂ©s dans la restauration ambulante et Ă  l’occasion de divers pique-niques notamment au bord de mer ou encore que les galettes sont la marque des influences arabo-indiennes que des ingrĂ©dients comoriens ont enrichies. Le mĂ©tissage et les apports comoriens”, devait-il rĂ©sumer.

L’évĂ©nement avait comme thĂšme le “pain”. Dans la capitale française, les Comoriens ont choisi par rapport au thĂšme de la galette, “mkatra futra” et  le “kuskuma”, le “pilau” et le riz aux vermicelles au niveau des riz, la banane au coco et la banane au “ntsuzi” (pois d’angole) au niveau des plats au coco, le manioc, la patate douce, la banane verte dans le cadre des fritures  et le “ntibe” et les “mabawa” dans le cadre des viandes.

A travers cet Ă©vĂ©nement, le stand comorien a permis, Ă  en croire notre interlocuteur, Ă  faire dĂ©couvrir le pays, mais Ă©galement de montrer au monde entier que les Comores ont leur propre cuisine acceptĂ©e par les autres et parfaitement “vendable”.

Diverse et variée

SituĂ©es au carrefour culturel de l’OcĂ©an indien et ancienne route des Indes, les Comores disposent d’une gastronomie influencĂ©e par des saveurs africaines, arabes, malgaches ou encore indiennes. Sa richesse rĂ©side dans le fait qu’elle a su admirablement accueillir toutes ces influences. De nombreuses Ă©pices participent aux plats comoriens, Ă  l’instar de la vanille, la cannelle, la cardamome, le curcuma, entre autres. On y trouve des plats Ă  base de riz, de banane verte, de manioc, de tarot, etc.

De mĂȘme, les Comores peuvent s’enorgueillir de compter une variĂ©tĂ© exceptionnelle de fruits tels que diverses variĂ©tĂ©s de mangue, de papaye et de banane, des oranges, des litchis, des goyaves. Les “Iles aux parfums”, aux milles et une senteur sont Ă©galement connues pour leurs Ă©pices tels que curcuma, cardamome, cannelle, gingembre, poivre, entre autres.

Parmi les plats les plus célÚbres et les plus appréciés aux Comores, on peut citer le pilau (du riz pilaf rouge accompagné de poulet, ou de viande et épicé), les samusa ou sambusa, les feuilles de manioc au coco (mataba ou madaba), les bouillies à base de farines locales (manioc, sagou et autres), ainsi que les gùteaux de farine de riz et lait de coco, (Gudu-gudu, sinia, bwantamu, futra, etc.)

Pour Binali Ahamada, il est plus que temps de faire dĂ©couvrir la diversitĂ© et la richesse des Ăźles aux parfums aux amateurs de cuisine du monde. Il appelle tous et toutes, l’Etat et les entrepreneurs Ă  miser sur le dĂ©veloppement du secteur et Ă  participer dans les grands Ă©vĂ©nements relatifs Ă  la promotion de la gastronomie.


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