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Lâobjectif de la rencontre a Ă©tĂ© dâ âĂ©valuer lâannĂ©e 2017, en vue dâexaminer les faiblesses et les atoutsâ afin dâ âenvisager une bonne prĂ©paration de lâannĂ©e 2018â, comme lâa expliquĂ© le ministre Ă la presse.
Le dialogue âfranc et constructifâ qui a caractĂ©risĂ© ces Ă©changes lui a permis de âprendre en compte leurs dolĂ©ances, qui demeurent essentiellement dâordre procĂ©duralâ. Ce problĂšme de procĂ©dure est, dâaprĂšs lâargentier du pays, notamment dĂ» Ă notre insularitĂ©.
âNous allons faire en sorte que les procĂ©dures ne ternissent pas leurs efforts. Nous les avons Ă©coutĂ©s et allons essayer de trouver les solutions adĂ©quates. Nous devons trouver des schĂ©mas adaptĂ©s Ă notre insularitĂ©, qui permettront de travailler dans la sĂ©rĂ©nitĂ© et sans compromettre lâintĂ©rĂȘt du trĂ©sor publicâ, a-t-il soutenu. Dans ses explications aprĂšs la sĂ©ance, le prĂ©sident de la Chambre de commerce, dâindustrie et dâartisanat de Ndzuani, se montrera plus concret.
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Les opĂ©rateurs ont exprimĂ© leur reconnaissance au gouvernement par rapport Ă ce qui a marchĂ©. Je note ici par exemple le fait que le matĂ©riel agricole, dâĂ©levage et de pĂȘche soit exonĂ©rĂ© de taxes douaniĂšres, la mesure sâappliquait Ă Ngazidja, mais nâĂ©tait pas connue ici Ă Ndzuani. Le directeur [des douanes] lui-mĂȘme est donc venu prĂ©senter cet arrĂȘtĂ©, ce qui fait que les Ă©leveurs qui achetaient le sac de provende Ă dix-huit ou dix-sept mille francs le trouveront maintenant Ă quinze mille seulement, a expliquĂ© Mohamed Soyad,
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notant au passage la dĂ©marche engagĂ©e par son institution pour apprendre cette rĂ©alitĂ© aux autoritĂ©s du ministĂšre et des douanes. Parlant ensuite des problĂšmes exprimĂ©s par les opĂ©rateurs au cours de la rĂ©union, le prĂ©sident de la Chambre a soulignĂ© que la douane fait taxer aux entrepreneurs leurs matiĂšres premiĂšres importĂ©es Ă 47 %, et sâest demandĂ© âcomment dans ces conditions ĂȘtre en mesure de concurrencer les produits manufacturĂ©s importĂ©s de lâĂ©trangerâ.
Selon lui, le ministre et le directeur des douanes ont, de ce cĂŽtĂ©-lĂ , mis en avant la nĂ©cessitĂ© de stopper le âlaisser-allerâ qui rĂ©gnait jusquâĂ il y a peu en matiĂšre dâoctroi dâexonĂ©rations douaniĂšres. âDes opĂ©rateurs demandaient des exonĂ©rations et les obtenaient, souvent par copinage auprĂšs dâautoritĂ©s, pour ensuite importer du matĂ©riel censĂ© ĂȘtre utilisĂ© dans des entreprises, mais qui au final Ă©tait mis en vente.
Les nouveaux dirigeants ont donc dĂ» âfermer toutâ avant de voir comment âreprendreâ ensuite dans les respects des rĂšgles. Ils vont donc installer une nouvelle structure dâexamen et dâoctroi des exonĂ©rations, qui fera un travail sĂ©rieuxâ, a poursuivi, dans ses explications, le prĂ©sident de la Ccia de Ndzuani.
A noter que durant leur sĂ©jour, SaĂŻd Ali SaĂŻd Cheyhane et Soeuf Kamalidine ont rencontrĂ© le personnel de la direction rĂ©gionale des douanes. Le ministre a dit, devant la presse, âfĂ©liciterâ les douaniers de lâĂźle, âpour le travail accompli en 2017 ». Il a affirmĂ© que « les recettes ont augmentĂ© par rapport aux annĂ©es prĂ©cĂ©dentesâ.