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Le corps de Toiwiya Rakib, Tenue premiere rencontre, a finalement Ă©tĂ© retrouvĂ© le dimanche sur la plage Papani, dans la localitĂ© de Bweladugu, voisine de Domoni. Il a Ă©tĂ© mutilĂ© (il manquait la tĂȘte), et en pleine dĂ©composition. Il a Ă©tĂ© inhumĂ© le mĂȘme jour.
Bweladugu, câest lâendroit oĂč elle avait Ă©tĂ© amenĂ©e Ă moto par un homme, le soir du dimanche 28 avril dernier, avant dâĂȘtre « tous les deux attaquĂ©s par trois autres hommes qui ont voulu abuser dâelle », selon la version qui aurait Ă©tĂ© livrĂ© aux enquĂȘteurs de la gendarmerie par lâhomme en question, qui demeure malgrĂ© tout le principal suspect prĂ©sumĂ© de cette affaire.
Ce dernier leur aurait en effet prĂ©cisĂ© que la fille Ă©tait tombĂ©e dâune falaise en tentant de semer ses violeurs, sans pouvoir toutefois expliquer pourquoi lui-mĂȘme Ă©tait sorti indemne de cette situation. En fait, dâaprĂšs le procureur de la RĂ©publique de Mutsamudu, Mohamed Abdallah, deux des quatre suspects sont actuellement aux mains de la justice, les deux autres sont en cavale, et lâenquĂȘte « suit son cours ». Il nâa pas souhaitĂ© en dire davantage, pour « ne pas la compromettre ».
Il a donc fallu deux semaines dâincertitude et dâangoisse Ă la famille de Toiwiya avant dâĂȘtre fixĂ©e sur le sort de son enfant, qui ne rentrera plus jamais de sa soirĂ©e de danse traditionnelle du 28 avril. Dans un Ă©change de messages sur Messenger, Ali Hifadhui, un membre de sa famille, nous a avouĂ© « Ă©crire ces lignes les larmes aux yeux », ajoutant que « personne ne pourrait supporter » ce quâil vivait Ă cet instant-lĂ .Â