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À Soilihi Zilé, il lui est reproché de ne pas être sur le fichier électoral alors que c’est une des conditions exigées pour pouvoir candidater. Soilihi Zilé a joint à sa candidature une copie d’un «accusé de réception d’une prétendue requête adressée à la Ceni en date du 23 janvier 2019», or cela «n’est pas un élément de preuve pouvant lui conférer la qualité d’électeur». Ainsi, sa candidature est rejetée.
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Absence de rĂ©cĂ©pissĂ©Â
L’ancien ambassadeur plĂ©nipotentiaire des Comores aux Etats-Unis, Soilih Mohamed Soilih, a livrĂ© deux certificats de rĂ©sidence diffĂ©rents. Sur le premier, dĂ©livrĂ© le 15 janvier 2019 par le maire de Moroni, il est dit que l’intĂ©ressĂ© «rĂ©side Ă Moroni Oasis – Villa Sirine depuis 2015 jusqu’à ce jour», et sur le deuxième, Ă©tabli Ă New York, le 22 janvier 2019, par le Chancelier de l’ambassade des Comores aux Etats-Unis, Kadim Ousseni,  il est indiquĂ© que «Soilihi  Mohamed Soilihi domiciliĂ© au 26-38 22 ndstreet, Astoria, New York, 11002 US, rĂ©side aux Etats-Unis depuis 2014». «Ces documents sont en contradiction manifeste avec les conditions prĂ©vues par l’article  53 de la Constitution, lesquelles obligent le candidat Ă la PrĂ©sidence de l’Union Ă rĂ©sider d’une manière effective et permanente sur le territoire national, au cours des douze mois prĂ©cĂ©dant l’élection». Par consĂ©quent, la candidature «ne saurait ĂŞtre retenue».Â
C’est aussi un problème liĂ© Ă la rĂ©sidence qui est reprochĂ© Ă Bourhane Abdallah. «Le candidat a produit un certificat de rĂ©sidence dĂ©livrĂ© le 05/01/2019 Ă Dembeni, par le prĂ©fet de Mbadjini Sud-ouest» or  «l’examen de ce document ne permet pas de dĂ©terminer que le candidat a rĂ©sidĂ© de manière effective et permanente sur le territoire national, au cours des douze mois prĂ©cĂ©dant l’élection». Quant Ă Moustoifa SaĂŻd Cheikh, c’est la loi sur les partis politiques qui a eu raison de sa candidature.Â
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Sa lettre d’investiture en date du 17 janvier 2019 du Front dĂ©mocratique, comportant sa seule signature, sans numĂ©ro de rĂ©cĂ©pissĂ© est «en contradiction avec la loi n°13-010/Au du 21 novembre 2013 portant organisation et fonctionnement des partis et groupements politiques en Union des Comores, promulguĂ©e par le dĂ©cret N° 14-012/PR du 10 janvier 2014». Ainsi, «en application de l’arrĂŞtĂ© ministĂ©riel N° 16- 038/MII/CAB du 29 dĂ©cembre 2016 qui Ă©numère expressĂ©ment en son article 1er les partis politiques bĂ©nĂ©ficiaires d’un rĂ©cĂ©pissĂ© de dĂ©claration et d’enregistrement, la candidature de Monsieur Moustoifa SaĂŻd Cheikh ne saurait ĂŞtre retenue». Â