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DĂ©tournements Ă  la Snpsf : L’ancien informaticien Soilihi Ali derriĂšre les barreaux

DĂ©tournements Ă  la Snpsf : L’ancien informaticien Soilihi Ali derriĂšre les barreaux

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CondamnĂ© en 2012 Ă  dix ans d’emprisonnement dont huit ferme et d’une amende de cinq millions pour avoir commis un “dĂ©tournement de fonds” Ă  la SociĂ©tĂ© nationale des postes et services financiers (Snpsf), l’ancien informaticien de l’institution, Soilihi Ali connu sous le nom de Oubeid, se trouve dĂ©sormais en prison. Ce dernier avait bĂ©nĂ©ficiĂ© d’une levĂ©e d’écrou de la part du procureur de la RĂ©publique de l’époque. Depuis, il vivait Ă  l’étranger jusqu’à son rĂ©cent retour au pays qui allait conduire Ă  son emprisonnement Ă  la maison d’arrĂȘt de Moroni.

 

Les jours se suivent mais ne se ressemblent pas dit-on. Ce proverbe semble en tout cas avoir raison sur le cas de l’ancien informaticien de la Snpsf, Soilihi Ali. RĂ©fugiĂ© Ă  l’extĂ©rieur depuis un moment, ce dernier a retrouvĂ© la case prison depuis samedi.

Connu sous le nom d’Oubeid, il Ă©tait condamnĂ© en 2012 pour le dĂ©tournement de 263,477 millions de francs comoriens. Une somme qui s’était volatilisĂ© des comptes alors qu’il Ă©tait l’informaticien rĂ©gional de la banque.

JugĂ© en 2012, il Ă©tait condamnĂ© Ă  dix ans d’emprisonnement dont huit fermes avec une amende de 5 millions. BĂ©nĂ©ficiant d’une libertĂ© provisoire, Oubeid avait rĂ©ussi Ă  quitter le territoire jusqu’en aoĂ»t 2016. Cette annĂ©e-lĂ , il Ă©tait rentrĂ© au pays pour cĂ©lĂ©brer le mariage d’un membre de sa famille.


Fin de la cavale

Un oncle, dit-on. Pendant son retour au bercail, celui qui Ă©tait toujours considĂ©rĂ© jusque-lĂ  comme fugitif avait pu obtenir une levĂ©e d’écrou  signĂ©e par le procureur gĂ©nĂ©ral de l’époque,  Soilihi Mahamoud, alias Sako. Dans ce fameux document qui autorisait Soilihi Ali Ă  revenir au pays on pouvait lire ceci “Soilihi Ali condamnĂ© le 19 janvier 2012  pour cinq ans a purgĂ© sa peine” (lire notre numĂ©ro du jeudi 11 aoĂ»t 2016).

MalgrĂ© un retour sans bruit et discret, une rĂ©quisition avait Ă©tĂ© Ă©mise par ce mĂȘme procureur auteur de la levĂ©e d’écrou. Malheureusement, la gendarmerie qui avait reçu comme ordre de l’intercepter n’aura pas la chance de le faire puisqu’ il avait dĂ©jĂ  pris la fuite. Il a donc fallu attendre son rĂ©cent retour au pays pour que les autoritĂ©s judiciaires arrivent Ă  procĂ©der Ă  son arrestation. Son sĂ©jour de ce mois-ci s’est transformĂ© en cauchemar.

Et son sort semble ĂȘtre scellĂ©. A l’heure oĂč nous Ă©crivions ces lignes, le procureur de la RĂ©publique, Hamidou Ali, nous a confirmĂ© l’information, ajoutant que Oubeid, devra rester en prison pour purger sa peine de huit ans. Cette Ă©niĂšme interpellation marquera-t-elle la fin d’une longue cavale ?


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