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Dégradation de la météo I Du mauvais temps, mais pas de cyclone

Dégradation de la météo I Du mauvais temps, mais pas de cyclone

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Malgré les dégâts actuels, la direction de la météorologie rejette, cette fois-ci, la possibilité de revivre un cyclone pour les Comores, du moins pour le moment. Le météorologue trouve que la situation climatique actuelle est normale vu l’intensité des pluies. Mer agitée fortement, une vitesse du vent de 30 à 40 kilomètres par heure, des rafales de 50 kilomètres l’heure…

 

La journée d’hier mardi 23 janvier a encore été marquée par de fortes pluies et des rafales de vent. Un phénomène météorologique qui a débuté il y a plus d’une semaine dans plusieurs régions. Des dégâts considérables sont enregistrés au point que la situation fait rappeler le dernier cyclone Kenneth qui continue de hanter les jeunes. A Mde, dans l’île de Ngazidja, un homme âgé a trouvé la mort après avoir été écrasé par un arbre à pain, abattu par les rafales de vent.


Malgré les dégâts actuels, la direction de la météorologie rejette, cette fois-ci, la possibilité de revivre un cyclone pour les Comores, du moins pour le moment. Le directeur de la météorologie, Ahmed Youssouf Abdou, rassure qu’aucun cyclone n’est repéré pour les Comores, du moins pour les trois prochaines jours. «Dans le bassin sud de l’océan Indien dans les Mascareignes, loin des Comores, nous sommes au 3ème système après Belal I, mais les Comores n’encourent pas une menace cyclonique. D’ici les trois jours à venir, la situation peut diminuer à moins qu’elle soit renforcée par le nouveau système qui évolue dans les Mascareignes», clarifie-t-il.


Le météorologue trouve que la situation climatique actuelle est normale, au vu de l’intensité des pluies : mer fortement agitée, une vitesse du vent de 30 à 40 kilomètres par heure, des rafales de 50 kilomètres l’heure… « Des cellules orageuse et des rafales de vents s’accompagnent de pluies, sans pour autant qu’elles soient issues de cyclones. Dans cette période de Kashkazi les rafales de vent c’est monnaie courante », fait-il savoir.

Rafales de 50km/h

Le directeur de la météorologie tient à rappeler que l’archipel des Comores est sous l’influence des pluies de la mousson. Il laisse comprendre qu’il s’agit de la saison des pluies aux Comores, le fameux Kashkazi. «Cette dernière dure six mois, de novembre à avril, sauf qu’à cause des changements climatique les pluies commencent à partir du mois de janvier. Et les pluies sont presque dans les quatre îles de l’archipel. Elles sont issues des cellules de nuages convectives », note-t-il.
Il conclut toutefois qu’il faut s’attendre à du mauvais temps qui peut engendrer des dommages. «Des inondations, chutes des arbres, glissement de terrain boueux, débordement de rivières et surtout des inondations urbaines ne sont pas à écartés», avertit le météorologue.

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