Le ministre de l’Energie, Hamada Moussa, a procédé, hier mardi 14 mai à l’hôtel le Retaj, au lancement officiel du projet national du programme des mini réseaux pour l’Afrique, communément appelé «Africa Mini-grids program (Amp)». La rencontre a été l’occasion de partager avec un large public les enjeux et les défis majeurs que représente l’énergie pour le développement des communautés rurales, et de les mobiliser sur la mise en œuvre de ce nouveau projet sur les mini réseaux autonomes.
Bandasamlini à Ngazidja, Uzini à Ndzuani et Miremani à Mwali sont les zones identifiées et sélectionnées pour ce nouveau chantier. L’objectif principal des mini réseaux autonomes est non seulement de garantir l’approvisionnement énergétique des communautés, mais aussi de diversifier les sources tout en assurant un usage rationnel. Le projet sur l’électrification rurale est promu par le Fonds mondial pour l’environnement, visant à développer un système des mini réseaux propres dans des zones caractérisées par un faible taux d’accès à l’énergie.
«Le Pnud va accompagner le gouvernement à individualiser des solutions durables pour la diversification du mix énergétique, tout en promouvant le développement des filières productives, et la réalisation des besoins des groupes vulnérables», a reconnu le ministre de l’Energie avant de remercier les différents partenaires au développement et l’ensemble des parties prenantes, avec notamment une mention spéciale au Pnud pour sa disponibilité et son appui constant.
Un projet de quatre ans
Tout au long de l’atelier, il a été question de valider le plan de travail pluriannuel et l’engagement des parties prenantes qui résument l’ensemble des activités prévues durant le temps du projet, soit quatre ans. «Force est de constater que les enjeux de ce nouveau projet sont de taille. Le développement économique de nos communautés rurales en dépend. Nous ferons donc le nécessaire pour assurer son exécution avec succès», a promis Hamada Moussa.
De son côté, le directeur national du projet Amp, Loukoumane Moussa, a expliqué qu’il s’agissait d’un projet qui, pour le moment, est à 80% sur des études. Cela fait que son équipe est obligé de mettre en place les textes règlementaires qui vont permettre de faire valoir les activités des projets mini réseaux. Il soulignera que les trois sites ont été choisis sur certains contextes répondant aux critères d’un mini réseau qui font que ces critères faisaient l’objet des études préliminaires déjà réalisées depuis 2020. «Nous étions obligés de les refaire cette année pour contextualiser et actualiser les données existantes», a conclu le directeur des énergies renouvelables.