Le gouvernement et le Comité Maore ont conjointement célébré, le 12 novembre, la Journée Maore. Le président du Comité Maore, Me Atick Youssouf, a exhorté le gouvernement à intensifier ses efforts pour résoudre la question de Mayotte, préconisant la mise en place d’un secrétariat d’État dédié à cette problématique.
Redoubler d’efforts pour le retour de Mayotte
La cérémonie s’est déroulée hier dimanche 12 novembre au Palais du peuple de Hamramba, avec la participation des membres du gouvernement, des députés, du Comité Maore et de plusieurs organisations de la société civile. Cette journée commémore l’admission des Comores à l’Organisation des Nations unies (Onu) en 1975, marquée par la Résolution 3 385 du 12 novembre 1975 reconnaissant les Comores comme un État composé de quatre îles.
Dans son discours, le président du Comité Maore, Me Atick Youssouf, a souligné l’importance du 12 novembre, rappelant que l’Onu a reconnu les Comores comme un État composé de quatre îles : Maore, Ndzuani, Mwali et Ngazidja. Il a également rappelé la déclaration de l’Assemblée générale de l’Onu affirmant que « l’occupation illégale de Mayotte par la France constitue une atteinte flagrante à l’unité nationale».Après 48 ans de lutte pour le retour de Mayotte aux Comores, le président du Comité Maore exhorte le gouvernement à redoubler d’efforts. Me Atick Youssouf propose la création d’un secrétariat d’État dédié à la question de Mayotte et appelle le président Azali Assoumani à mobiliser les instances continentales et internationales pour résoudre définitivement le différend.
Le ministre de la justice, Djae Ahamada Chanfi, a assuré que le gouvernement n’a jamais abandonné la cause de Mayotte, soulignant l’engagement du président de l’Union des Comores pour le retour de l’île dans son ensemble naturel. Il a affirmé que le dialogue avec la France s’inscrit dans le respect du droit international et des résolutions onusiennes.Le vice-président de l’Assemblée, Mohamed Ahamada Baco, a réitéré l’engagement de l’Assemblée nationale à lutter en faveur de la réintégration de l’île comorienne de Mayotte dans son giron naturel.
