Lors d’un atelier de deux jours organisé la semaine dernière à Moroni, le directeur national des stratégies agricoles et de l’élevage, Fouad Mohamed, a souligné que l’objectif principal était de «renforcer la sécurité alimentaire nationale en adoptant des mesures préventives et réactives». Il a noté que certaines crises ponctuelles, comme celle survenue en 2019 avec le cyclone Kenneth, peuvent impacter le pays et «nécessitent une mobilisation de partenariats pour atténuer leurs conséquences».

Les signaux annonçant de potentielles crises en matière de sécurité alimentaire ont été discutés lors de cet atelier, où les représentants du gouvernement, des organisations agricoles, des agences humanitaires et d’autres acteurs de la chaîne alimentaire ont été invités à partager leurs connaissances, expériences et meilleures pratiques.
L’objectif a été d’étudier ces signaux, d’identifier les réponses appropriées face à ces crises et de définir un plan d’action gouvernemental pour atténuer leurs impacts.

Les participants ont exprimé leurs inquiétudes concernant les changements climatiques, insistant sur la nécessité d’un plan cohérent et applicable, avec des actions à court, moyen et long termes, pour différents secteurs liés à l’agriculture et à la nutrition.Fatouma Hadji, la responsable « nutrition» du ministère de la Santé et point focal du Projet d’élaboration du plan de réponse aux crises alimentaires et nutritionnelles, a rappelé que le pays, en tant que petit État insulaire volcanique, est «exposé à de nombreux risques liés aux catastrophes naturelles».Elle a relevé la nécessité de disposer d’un plan budgétaire et de mobiliser les ressources nécessaires avant que la crise ne survienne, afin de pouvoir répondre efficacement aux urgences lorsque celles-ci se présentent.

Par Moinariwadi Mohamed Soilihi(stagiaire)