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Crise du secteur de la vanille I L’Ocpr rejette les accusations de l’association Vanille Djema

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Suite à la conférence de presse tenue le 22 août dernier par l’association Vanille Djema, l’Office comorien des produits de rente (Ocpr) a répondu aux accusations portées à son encontre, notamment celles affirmant qu’il soutiendrait frauduleusement une société d’exportation de vanille. Son directeur général, Issimaila Mohamed, a tenu hier, lundi 26 août, une conférence de presse pour «clarifier la situation» actuelle concernant la vanille invendue dans le pays.


Lors de cette rencontre, il a résumé les actions et les engagements entrepris par le gouvernement central pour soutenir les acteurs des produits de rente, en particulier ceux de la vanille. Il a d’abord démenti les «allégations» concernant les «prix dérisoires imposés aux agriculteurs et aux préparateurs de vanille», ainsi que «le prétendu manque d’implication du gouvernement dans la régulation du marché de la vanille».


«Le prix de 7 000 francs a été fixé sur la base de concertations. Nous avons organisé des réunions impliquant le ministère de l’Économie, le ministère de l’Agriculture, l’Ocpr, des institutions financières, des préparateurs et des exportateurs, entre autres, pour parvenir à ce prix», a-t-il déclaré.


Il a ajouté que le gouvernement n’a jamais été influencé par une entreprise d’exportation privée dans la régulation du marché. Selon lui, le gouvernement continue et continuera d’accompagner les producteurs de cet «or vert». «Nous sommes actuellement en train de chercher les moyens nécessaires pour que la vanille puisse être préparée selon les bonnes pratiques de préparation», a-t-il affirmé.

 

Le directeur de l’Ocpr a également évoqué le projet Afidev (Appui aux filières d’exportation et au développement rural de l’Union des Comores) et Expertise France, qui a alloué 560 000 000 francs dans le cadre d’un appel à projets visant à «soutenir jusqu’à 50 entreprises comoriennes actives dans les filières d’exploitation de la vanille, du girofle et de l’ylang-ylang». «Malheureusement, seules 27 entreprises ont été retenues, car répondant aux normes et exigences de l’appel à projets», devait-il rappeler. «Concernant les 22 tonnes de vanille actuellement en souffrance, pour lesquelles nos chers amis préparateurs ont tenu une conférence de presse le 22 août dernier, les taxes que l’État devait percevoir, s’élevant à 200 millions de franc, ont été gelées lors d’un conseil des ministres le 17 avril 2024 afin de faciliter l’expédition du produit», a-t-il souligné.


Il a été rappelé dans cette conférence que, dans le but de soutenir davantage les acteurs de la filière vanille, le gouvernement, à travers le projet Pidc (Projet intégré de développement des chaines de valeurs et de la compétitivité) par la Banque mondiale, «a distribué en 2022 100 000 lianes de vanille aux agriculteurs de tout le territoire national pour augmenter la production et la qualité de la vanille».


Une initiative similaire a également été menée il y a environ deux mois dans le cadre du projet Afidev. «Une mission spéciale de prospection, composée de certains des 27 lauréats retenus lors de l’appel à projets, est prévue pour septembre 2024 en France. Cette mission aura pour objectif de rechercher et de discuter avec des clients potentiels afin de rendre l’action gouvernementale plus efficace et visible auprès des producteurs et préparateurs de vanille», a conclu, rassurant, Issimaila Mohamed.

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