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Coopération comoro-nipponne I Un milliard pour lutter contre l’insalubrité dans les principales villes du pays

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L’Etat japonais accorde à l’Union des Comores un don de 2 270 497 dollars américains, soit 1,55 milliard de francs comoriens destinés à mieux faire face aux défis des ordures à Mutsamudu, Fomboni et Moroni.

 

Une solution pour le problème des ordures dans la capitale, Moroni, et dans les chefs-lieux des deux autres îles, Mutsamudu et Fomboni, est peut-être enfin trouvée. Une convention de financement d’un projet d’assainissement de ces lieux a été signée, le jeudi 23 février dernier à Mutsamudu, entre le ministre des Affaires étrangères, Dhoihir Dhoulkamal, et le chef de mission adjoint de l’ambassade du Japon à Madagascar, Yoshiki Takaku. Dans cette convention, l’Etat japonais accorde à l’Union des Comores un don de 2 270 497 dollars américains, soit 1,55 milliard de francs.

Un fruit de la dernière visite du président au Japon

Dans une brève déclaration à la presse après la signature, Houmed M’saïdie, ministre de l’Agriculture et de l’Environnement, a dévoilé l’origine de ce projet et comment il devrait être mis en œuvre.
«Le président de la République, lors de son passage au Japon récemment, a demandé de l’aide pour ce secteur. Nous nous réjouissons d’ailleurs que le gouvernement nippon ait répondu avec célérité, puisque cela fait seulement deux mois que le président est passé là-bas», a-t-il dit.


Selon toujours le ministre de l’Environnement, ce financement servira à équiper en matériel d’assainissement les municipalités visées. L’Agence nationale de gestion des déchets (Angd), créée il y a trois ans pour épauler les communes à lutter contre l’insalubrité, est associée à ce projet. «Il s’agit de beaucoup de matériels... Nous allons maintenant voir comment ils vont être distribués et utilisés», a-t-il ajouté, précisant que parmi cet équipement, sont également prévus des «véhicules» et des «machines».


Disons que pour ce qui est de Mutsamudu, la mairie a toujours mis en avant trois principales difficultés liées au ramassage et au traitement des déchets : absence de camions de ramassage, mais aussi d’argent pour assurer leur entretien, le carburant et le personnel, ainsi qu’un lieu pour déverser et traiter les déchets.


Depuis quelques semaines, la municipalité a interdit les dépotoirs sauvages, communiqué un calendrier de passage des camions dans les quartiers pour le ramassage et instauré une écotaxe de 1000 francs par ménage et par mois, afin d’espérer améliorer ce service.

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