Le Commissariat général au Plan a tenu, du mercredi 26 au jeudi 27 février, une formation des acteurs en charge de suivi-évaluation du Plan Comores Emergent (Pce) dans les ministères, axé sur les résultats. Il s’agit d’une revue qui consistait à mesurer le niveau d’appropriation des outils de suivi-évaluation des plans de mise en œuvre du Pce. Il était également question de justifier l’importance de doter les ministères d’un plan stratégique de développement.
Assoir un réel suivi du Pce
A l’issue de cette formation, la commissaire générale au Plan, Najda Said Abdallah, a rappelé l’importance qu’accorde le commissariat au renforcement des capacités des différents cadres bénéficiaires de ladite formation. Et de mettre l’accent sur les objectifs de cette séance. «Cette démarche inclusive vise à renforcer l’application du nouveau paradigme qui fait de l’efficacité et de l’efficience la boussole de nos activités. Cette formation est un palier supplémentaire franchi, après la désignation de chaque participant comme point focal sectoriel chargé de la planification», a-t-elle expliqué.
L’expert principal de l’assistance technique Ndici du bureau de l’Union européenne, Augustin Dade, ayant animé ladite séance est, tout d’abord, revenu sur la mise place en 2022 par le chef de l’Etat de ce dispositif institutionnel de suivi de la mise en œuvre du Pce. «Il comprend un ensemble d’organes qui doit veiller à la mise en œuvre du Pce. Le premier est les groupes thématiques de dialogue mis en place entre plusieurs ministères et pilotés par les secrétaires généraux et les partenaires techniques au développement. Ensuite, il y a l’aspect technique du dispositif piloté par la commissaire générale au Plan. Il y a le comité technique de pilotage dirigé par le secrétaire général du gouvernement. Et enfin, le haut conseil stratégique placé sous la présidence directe du chef de l’Etat. Et tous, doivent fonctionner pour veiller à ce que le Pce soit piloté et mis en œuvre convenablement pour être sûr que les engagements pris, la vision du chef de l’Etat déclinée dans le plan puissent être opérationnalisés », a-t-il indiqué.
L’expert rappellera que la mise en œuvre de la vision du chef de l’Etat nécessite «un plan bien articulé qui pourra mettre en exergue les actions convenues et les mécanismes de mise en œuvre». Augustin Dade insistera sur un accompagnement constant pour assoir un réel suivi du Pce et une évaluation concrète des actions placées sous le pilotage des départements ministériels.