La nouvelle commissaire nationale à la solidarité, à la protection sociale et à la promotion du genre, Maissara Adam Mondoha, a pris officiellement ses fonctions. Elle a effectué une série de visites sur l’ensemble du territoire national. Après Mwali, elle et son équipe ont tenu une réunion, la semaine dernière, à la direction régionale de la promotion du genre et de la protection des droits des enfants de Ndzuani après avoir été reçue par le gouverneur de l’île, Anissi Chamssiddine, lundi dernier.
Une vingtaine d’acteurs intervenants dans la solidarité, la protection sociale et la promotion du genre et des agents de la brigade des mœurs y avaient pris part. «Ils ont abordé tous les problèmes des acteurs, des différents services à Ndzuani sous la tutelle du commissariat», a-t-on appris après la réunion. La nouvelle commissaire n’a pas mâché les mots sur les attentes de ses équipes en matière de veille et de protection des couches les plus vulnérables dans tous les aspects. C’est pourquoi, dans ces tournées, elle souhaite «connaître les problèmes pour apporter les solutions adéquates», selon ses propres termes.
Créer de meilleures conditions de travail
Cette tournée de Ndzuani a eu lieu du 30 janvier au 4 février dernier. «C’est une visite de courtoisie au gouverneur et aux entités qui sont sous la direction de la promotion du genre et la direction de la solidarité. Il s’agit d’une prise de contact ensuite s’informer sur le fonctionnement des directions pour des meilleures conditions de travail et de collaboration », explique la nouvelle commissaire.L’ancienne secrétaire du ministère de la Santé (entre 2018 et 2019) fera savoir qu’elle assure la continuité des actions engagées par l’ancienne commissaire Mariama Ahamada M’sa. «Nous avons des gros chantiers mis en œuvre, qui sont très importants et qu’il faut poursuivre et pérenniser. Il y a l’autonomisation de la femme.
Nous avons les actions de lutte contre les violences faites aux femmes et aux enfants. Au niveau de la direction de la solidarité, nous avons de nombreuses actions sociales. L’autonomisation de la femme et la prise en charge juridique, médicale et psychologique des victimes des violences basées sur le genre avec l’appui des partenaires. Il y a le volet de l’assistance des filles-mères», dit-elle avant de faire savoir que le problème du personnel est une des préoccupations majeures.«C’est un problème recurrent au niveau du commissariat en général, mais surtout au niveau des directions régionales. Ce sera une de mes priorités principales. Nous ne pouvons rien faire sans personnel. Les stagiaires travaillent dur alors qu’ils ne sont pas payés», reconnaît-elle.
