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Commercialisation de véhicules sur les espaces publics à Moroni I La mairie «prend le temps» avant de «procéder à des sanctions»

Commercialisation de véhicules sur les espaces publics à Moroni I La mairie «prend le temps» avant de «procéder à des sanctions»

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Les places publiques et les stations d’essences sont encombrées par des voitures à vendre, une situation qui perturbe la sécurité et la circulation de la ville.

 

De plus en plus de voitures sont garées dans les espaces publics à Moroni. La mairie dit «prendre le temps» avant de «procéder à des sanctions» à l’encontre des propriétaires de ces véhicules en vente. La municipalité serait en train d’élaborer un plan d’action et de mesures pour intervenir et maintenir l’ordre. «En principe, c’est à nous de leur accorder le droit de le faire, car ce sont des espaces littoraux ou publics, donc la responsabilité revient à la commune. Ils doivent se présenter à la mairie pour obtenir une autorisation, que ce soit pour une semaine ou un mois», assure le chargé de communication de la mairie, Nadjim Kalfane. Ce dernier affirme qu’il incombe à la police municipale d’intervenir dans cette affaire et de procéder à des arrestations.

 

«Vous savez, entre nous, si nous devions réagir, cela risquerait évidemment de nous faire passer pour les méchants, mais malgré tout, la loi l’exige et c’est pour quoi nous nous préparons à réagir. Ce qui est regrettable dans cette affaire, c’est qu’il se pourrait que ce soient des intellectuels du pays qui le font, et ils savent que c’est illégal de vendre une voiture de cette manière pour plusieurs millions sans verser d’impôts à la commune», a-t-il ajouté. La mairie prévoirait alors de mettre en place «un programme rigoureux» pour mettre fin à cette vente de voitures dans ces différents lieux. «Pour l’instant, nous manquons de la capacité à réagir immédiatement car nous avons besoin d’aide, garantir la sécurité de toute la capitale n’est pas si simple. Nous avons besoin d’aide de toutes parts, y compris de la police nationale. Nous avons cela à l’esprit et nous prévoyons de mettre en place un programme, notamment l’imposition de sanctions financières», poursuit Nadjim Kalfane.


De son côté, Saïd Yassir Hamdani, un ancien agent d’une agence de vente de voitures, confirme que c’est une affaire qui n’est pas claire et qui nécessite une réflexion de la part des autorités. «Je l’avais fait savoir à mon chef à l’époque pour avoir son avis, qui m’a ensuite confié que c’est une question que nous ne pouvons pas résoudre car les parties concernées ne semblent pas y accorder d’attention», a-t-il confié.

 

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