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Centrales électriques de la Sonelec I Plusieurs groupes nécessitent toujours des révisions

Centrales électriques de la Sonelec I Plusieurs groupes nécessitent toujours des révisions

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A Ndzuani la situation ressemble à celle des autres îles. Une source anonyme au sein de la boite a fait savoir que la puissance actuelle disponible est de 4.9 MW alors que la demande serait de 7 MW. Elle nous confie que les trois groupes, qui produisent cette puissance disponible, font partie des quatre groupes qui doivent impérativement être révisés.

 

Après le black-out de la semaine dernière à Mwali, les autres îles ne sont malheureusement pas épargnées. Les pannes des groupes électrogènes de la Société nationale de l’électricité (Sonelec) se multiplient de jour en jour. Suite à la panne subie la semaine dernière par l’unique groupe électrogène qui alimentait Mwali, la société d’État a enregistré d’autres cas à Ngazidja. Deux autres groupes sont également tombés en panne la semaine dernière, après le transfert d’un autre groupe à Mwali pour remplacer celui qui avait cessé de fonctionner. Les délestages commencent à se faire sentir de manière considérable dans plusieurs localités.


La situation à Ndzuani est similaire à celle des autres îles. Une source anonyme au sein de l’entreprise a révélé que la puissance actuellement disponible est de 4,9 mégawatts, alors que la demande s’élève à 7. Selon cette même source, les trois groupes responsables de cette puissance disponible font partie des quatre groupes qui doivent être révisés de manière urgente. « La centrale de Trenani est actuellement la seule à fonctionner, tandis qu’un groupe électrogène a été mis à l’arrêt il y a plus de six mois pour éviter des dégâts majeurs. Les heures de fonctionnement de ces groupes ont largement dépassé la date des révisions, et il n’y a pas suffisamment de groupes de secours disponibles », regrette notre informateur.


Suite au black-out de Mwali, le directeur général de la Sonelec, Mohamed Soilihi Djounaid, avait promis le lancement prochain des révisions. Selon lui, le groupe actuellement en fonction à Mwali ne nécessite pas de révisions.Toutefois, dès le lundi prochain, un autre groupe, d’une capacité de production similaire, sera révisé, et les travaux dureront deux à trois semaines. À l’issue de ces révisions, l’île disposera d’un groupe de réserve, offrant une garantie en cas de situation similaire à l’avenir. Malgré les annonces, les révisions tardent à être effectuées. Il y a quelques mois, la société nationale de l’électricité avait annoncé des révisions pour certains groupes électrogènes, et des pièces de rechange avaient été commandées. Mais depuis, le patron de la communication de l’entreprise n’a pas fourni davantage d’informations à ce sujet malgré des promesses.

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