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5ème édition de la Foire nationale made in Comores I L’agro-alimentaire et l’agro-industrie à l’honneur

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Placée sous le thème de «l’agro-alimentaire et l’agro-industrie», cette édition a été riche en découvertes, notamment de produits alimentaires, de beauté et d’hygiène corporelle, manufacturés et impeccablement emballés, prêts à la consommation.

 

La 5ème édition de la «Foire nationale made in Comores», ouverte le samedi 25 février, a été clôturée hier, lundi 27 février. Organisée chaque année par l’Union des chambres de commerce à Moroni, elle a, cette fois, été déplacée à Ndzuani, au gymnase de Missiri à Mutsamudu. Comme prévu, le programme a compris des expositions-ventes, des ateliers de réflexion et des spectacles de chants et de danses traditionnels.Placée sous le thème de «l’agro-alimentaire et l’agro-industrie», cette édition a été riche en découvertes, notamment de produits alimentaires, de beauté et d’hygiène corporelle, manufacturés et impeccablement emballés, prêts à la consommation.


Bouillie de riz écrasé prêt à cuire, farine de manioc local, mil, romarin, légumes mis en conserve, nectar de fruit en bouteille, chips de banane, sirop, huiles de soins corporel…, tous de confection locale, y ont été exposés. Les articles de mode et d’art, tels que vêtements de fabrication artisanale et sculptures de bois, ont également été nombreux. Le jour de l’ouverture, Chamsoudine Ahmed, le président de l’Uccia (Union des chambres de commerce, d’industrie et d’artisanat, principale promotrice de l’événement) a expliqué le choix de délocaliser la foire de cette année à Ndzuani par le fait que «l’île regorge de talents et de richesses qui ne demandent qu’à être connus et exploités». «L’île de Ndzuani abrite de petites et moyennes unités de production et de transformation de nos produits agricoles, qui occupent une part importante du tissu industriel et manufacturier nationa», a-t-il soutenu. De son côté, le ministre de l’Economie, Ahmed Ali Bazi, a encouragé le secteur privé en général à aider le président Azali Assoumani, devenu également président de l’Union africaine, à «relever le défi de l’accélération du projet Zlecaf, en rendant nos entreprises compétitives».

Axelerer le projet de la Zlecaf

Cette «accélération de la Zone de libre-échange continentale africaine», le président Azali l’a aussi évoquée dans son discours. L’objectif de cette structure, comme l’a rappelé ce dernier, est de «promouvoir les échanges commerciaux entre les pays africains, et son accélération ne pourra que contribuer à promouvoir les entreprises comoriennes, en facilitant l’accès de leurs produits au marché régional et continental».Pour booster le secteur agro-alimentaire comorien, de manière à ce qu’il puisse être compétitif dans ce marché commun, le chef de l’Etat s’est engagé à «poursuivr ses efforts pour doter notre pays d’infrastructures stratégiques et économiques viables et notamment les infrastructures des ports, des aéroports, des routes, mais aussi des laboratoires d’analyses ainsi que des capacités de standardisation de nos productions nationales».


Le président a ensuite abordé une condition importante de l’essor du secteur industriel comorien, à savoir, le devoir pour le citoyen de consommer local, et celui de l’entrepreneur de garantir une offre suffisante et de qualité. «Il revient à chaque comorien de privilégier la consommation des produits fabriqués dans notre pays, les produits de notre terroir, dont la qualité est unanimement reconnue, pour une réelle promotion du «made in Comores», et j’invite les producteurs ainsi que les transformateurs locaux à se préparer pour faire face à la concurrence qui sera certainement générée par la Zlecaf», a-t-il déclaré.Et c’est seulement ainsi, selon toujours le chef de l’Etat, que «nous parviendrons, à créer un label pays «Made in Comores», qui garantira à nos producteurs et à nos transformateurs, la promotion de leurs produits, à la fois au niveau national et au niveau international».

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