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À l’ouverture des travaux, le patron de la Ma-mwe a affirmé, que cette rencontre sera mémorable pour les électriciens comoriens car elle vient confirmer la progression des échanges et le partage d’expériences de leurs compagnies électriques respectives. «Parce qu’elle coïncide avec la très proche mise en service de la première centrale électrique au fuel lourd que nous aurons l’occasion de visiter», a-t-il fait savoir.
Abdou SaĂŻd Mdahoma a, ensuite, insistĂ© sur le fait que cette rĂ©union soulèvera des questions «pertinentes» et «lĂ©gitimes» sur l’exploitation, l’impact sur le coĂ»t du kilowatt, le prix Ă la vente, les effets sur l’environnement. Et «ceci dĂ©montre encore une fois la lĂ©gitime survie du club qui doit nous amener Ă rĂ©flĂ©chir sur une stratĂ©gie de pĂ©rennisation pour accompagner les stratĂ©gies de management de nos compagnies dans ce monde en perpĂ©tuelle Ă©volution technologique et face aux changements climatiques, dont la rĂ©gion n’est pas Ă©pargnĂ©e», a-t-il ajoutĂ©.  Â
Selon le chargé de communication du programme, Nicholas Rainer, comme il y a des problématiques similaires même si les îles de l’Océan indien sont à des niveaux d’électrification différents, en échangeant à bâton rompu, les techniciens peuvent avancer considérablement sur les différentes problématiques qu’ils y font face. «Et à la fin, l’objectif est une meilleure intégration des énergies renouvelables et l’efficacité énergétique dans le système électrique insulaire», a-t-il souligné.
Pour les attentes par rapport aux points saillants de la réunion, dans le cadre du projet Coi Energies fiancé par l’Union européenne à hauteur de 15 millions d’euros et mis en œuvre par la Coi, Nicholas Rainers a expliqué que chaque pays a des attentes différentes.
«Notre souhait le plus cher»
Mais, aujourd’hui, a-t-il indiqué, le club des électriciens insiste surtout sur le réseau de distribution d’électricité qui favorise la circulation d’informations entre les fournisseurs et les consommateurs afin d’ajuster le flux d’électricité en temps réel et permettre une gestion plus efficace du réseau électrique. Au cours de cette réunion, «il y aura des échanges autour de plusieurs questions assez techniques», a-t-il dit.
Le chargé de communication du programme a, par ailleurs, annoncé les dates des prochaines réunions dudit club, plus particulièrement la cinquième réunion qui va se tenir en décembre à La Réunion, avant d’organiser la réunion plénière en février à Maurice vu que ça fera un an que le club aura existé. Une occasion d’en faire le point dans l’ensemble des pays membres, car le programme Energie prend fin en juin 2019. «Notre souhait le plus cher est que les pays membres, les sociétés d’électricité et le club pérennisent cette activité et continuent de se réunir bien après la clôture du programme Energie», a-t-il espéré.
Toujours dans le cadre de ces échanges, aujourd’hui aura lieu l’ouverture de la deuxième réunion pour le Réseau des régulateurs des pays membres de la Coi.