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2ème édition I du Salon sur l’économie numérique Quelle évolution, quelles répercussions ?

2ème édition I du Salon sur l’économie numérique Quelle évolution, quelles répercussions ?

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Cette deuxième édition constitue, selon les organisateurs, une plateforme d’échanges entre opérateurs économiques du secteur numérique et des secteurs productifs, mais également avec des décideurs politiques, des enseignants, des étudiants et des porteurs de projets innovants dans l’objet de susciter l’engouement des populations pour l’économie numérique. L’évènement vise également à favoriser l’appropriation sociale, économique, administrative et politique de ces technologies.

 

La 2ème édition du Salon sur l’économie du numérique aura lieu du 24 au 26 novembre prochain à l’hôtel Retaj. L’annonce a été faite jeudi dernier lors d’une conférence de presse tenue au siège de la Chambre de commerce, d’industrie et d’agriculture (Ccia) de Ngazidja qui en est l’instigatrice. Sur fond de crise sanitaire liée à la Covid-19, les organisateurs expliquent que le monde et l’actualité internationale montrent, encore une fois, combien se tourner vers le numérique est primordial.

 

Ainsi, la Ccia-Ngazidja et ses partenaires, l’association comorienne des technologies de l’information et de la communication (Actic) et l’union des chambres de commerce, d’industrie et d’agriculture (Uccia), veulent axer cette deuxième édition sur cet état de fait afin de «sensibiliser le pays sur l’importance du numérique». Pour le directeur technique de la Ccia-Ngazidja, Hamidou Mhoma, il s’agit donc «de sensibiliser les différents acteurs sur l’évolution du numérique et ses répercussions».

«Une plateforme d’échanges entre opérateurs économiques»

Initialement prévu au mois d’octobre dernier, l’événement a été repoussé «pour permettre à ceux qui participent à l’exposition universelle de Dubaï de pouvoir y prendre part», a fait savoir le président de la Ccia-Ngazidja, Ali Idjihad. Parrainé par le ministère des Télécommunications et de l’Economie numérique, cette deuxième édition «constitue une plateforme d’échanges entre opérateurs économiques du secteur numérique, ceux des secteurs productifs, décideurs politiques, enseignants, étudiants et porteurs de projets innovants afin de susciter l’engouement des populations pour l’économie numérique et/ou Tic» et ce avec l’objectif de «favoriser l’appropriation sociale, économique, administrative et politique de ces technologies», lit-on dans le communiqué de presse distribué pour la circonstance.

 


Les organisateurs visent plus de deux cents participants et il est à noter que l’accès au Salon est gratuit. «Une plateforme numérique reliant les quatre chambres, insulaires et nationale, mais aussi les participants et les différents acteurs est également prévue», a pour sa part fait savoir le secrétaire général de l’Uccia, Djamil Boinali. Plusieurs activités sont prévues durant les trois jours du Salon.

 

Ainsi, il y aura des ateliers et des conférences placés sous des thématiques comme «la transformation numérique comme outil de croissance», mais aussi d’un «espace d’exposition rassemblant des entreprises soucieuses d’échanger leurs expériences» ; des rencontres B2B sont également au programme, notamment avec des opérateurs mauriciens, afin «d’amorcer des collaborations entre le secteur productif et celui du numérique» ; une «journée d’orientation aux métiers du numériques destinée aux étudiants mais également des concours tournant autour du thème du numérique». Dans le même ordre d’idée, des activités de réalités virtuelles sont aussi prévues.

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