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Santé I Une épidémie de dengue signalée à Ndzuani

Santé I Une épidémie de dengue signalée à Ndzuani

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Le directeur régional de la santé, Mohamed Salim a appelé les patients présentant des signes de fièvre de ne pas rester à la maison mais de rallier l’hôpital le plus proche, car «les symptômes se ressemblent et il n’est pas évident de distinguer une dengue d’une infection à Coronavirus».

 

Une épidémie de dengue sévit depuis quelque temps à Ndzuani. Et ce qui était jusqu’à maintenant une nouvelle des places publiques a fini par faire l’objet d’une réunion de discussion le lundi entre médecins, à la direction insulaire de la santé. «Nous nous étions réunis pour parler de la façon de travailler face à cette épidémie de dengue, et par la même occasion échanger au sujet du Corona virus», a livré à la presse Mohamed Salim, le directeur régional de la santé, sans plus de détails. Il a toutefois appelé les patients présentant des signes de fièvre de ne pas rester à la maison mais de rallier l’hôpital le plus proche, car «les symptômes se ressemblent et il n’est pas évident de distinguer une dengue d’une infection à Coronavirus».
Il est vrai que celle que l’on surnomme la grippe tropicale, qu’est la dengue, présente certaines similitudes avec le Covid 19. Maladie virale transmise à l’homme par des moustiques, elle se manifeste par une forte fièvre, après deux à trois jours d’incubation, accompagnée de maux de tête, de nausées, de vomissements et de douleurs articulaires et musculaires. Au bout de 3 à 4 jours, une brève rémission est observée, puis les symptômes s’intensifient, avant de s’estomper définitivement au bout d’une semaine.


C’est sans doute cette dernière caractéristique qui fait dire aux patients atteints à Ndzuani que «la maladie a tendance à revenir une deuxième fois». Mais contrairement au Covid 19, la dengue n’induit pas à des complications pulmonaires, a confié le directeur de la santé.
Le plus embêtant pour ces patients, c’est de constater que les traitements médicaux conventionnels n’arrivent pas à bout de la dengue, et cela les médecins eux-mêmes l’admettent, sans nécessairement encourager les malades à recourir à la guérison par les plantes, non codifiée chez nous. «La dengue est très difficile à traiter, en effet», a reconnu devant Al-watwan un célèbre pédiatre de l’île, dont la clinique est ces derniers jours pris d’assaut par les malades de la dengue.
Mais à la question de savoir si, comme le soutiennent beaucoup de personnes, le citron, associé à l’eau de coco à boire et à certaines plantes guérissent effectivement la maladie, le praticien secoue simplement la tête, un sourire narquois au coin de la lèvre, l’air incrédule.

SM

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