Le syndicat national des pharmaciens d’officine (Snpo) et l’Ordre national des pharmaciens d’officine (Onpo) ont adressé lundi dernier un courrier conjoint au ministre de la Santé, pour lui faire part d’une mesure de suspension des gardes durant la semaine du 18 novembre. Ce courrier informe le ministre de la Santé que suite à la mise en place de la pharmacie hospitalière 24h/24h par l’Office comorien des produits pharmaceutiques (Ocopharma) et l’amplitude horaire importante dans la cession Ocopharma de Moroni ambassadeur, «de nombreux confrère ont constaté une nette diminution de leurs gardes à partir d’une certaine heure».

Cette décision apparait comme une contestation à l’ouverture 24h/24h de la pharmacie hospitalière. «Nous restons ouverts à toute discussion afin de trouver une entente pour assurer la bonne disponibilité du médicament pour la population», a tout de même indiqué le président du Snpo, Said Omar. Pour montrer leur disponibilité à engager toute discussion sur le sujet, ces associations socioprofessionnelles citées proposent des nouveaux horaires de garde afin de ne pas pénaliser les malades. «Nous proposons de travailler du lundi au dimanche inclus, de 7h30 à 22h, puis le relais sera assuré par la pharmacie hospitalière, à partir de 22h».

Interrogé sur cette mesure, le président du Snpo a déclaré que cette proposition faite au ministère de la Santé est la meilleure solution en attendant de clarifier les rôles des uns et des autres. «Ocopharma doit intervenir en qualité de grossiste seulement en nous vendant les produits pharmaceutiques, mais il ne peut pas être à la fois grossiste et détaillant», a-t-il martelé. Le président du Snpo appelle les parties prenantes à bien clarifier les choses pour le bien de la population et surtout assurer une meilleure disponibilité des médicaments.