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Futur centre hospitalier universitaire El-Maarouf I Quels plans pour assurer une alimentation en eau permanente ?

Futur centre hospitalier universitaire El-Maarouf I Quels plans pour assurer une alimentation en eau permanente ?

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L’approvisionnement en eau de la capitale, Moroni, par la Société nationale d’exploitation et de distribution de l’eau, est déjà un défi. Mais a-t-on pensé à l’alimentation en eau du futur Centre hospitalier universitaire El-maarouf, un établissement de six étages d’une capacité de 600 lits ?

 

L’un des principaux défis auxquels, le pays devrait faire face d’ici la fin de l’année concerne l’approvisionnement en eau du centre hospitalier universitaire El-Maarouf, qui nécessitera déjà une demande électrique de trois mégas. Cette exigence laisse présager une demande quotidienne d’eau beaucoup trop élevée. Cependant, la société nationale d’exploitation et de distribution d’eau (Sonede) peine déjà à approvisionner quotidiennement la capitale de l’union. Cette société d’État dispose d’une capacité de production quotidienne de 14 000 mètres cubes, répartie entre ses trois stations de pompage qui alimentent Moroni. Des problèmes récurrents de distribution d’eau paralysent régulièrement certains quartiers de la ville.


Interrogé à ce sujet, le directeur général de la Sonede, Soundi Goulam, a déclaré que la quantité d’eau nécessaire quotidiennement pour le futur centre hospitalier n’a pas encore été communiquée à sa société. Toutefois, il reconnaît les défaillances du réseau de distribution qui empêchent de fournir en eau un centre d’une telle envergure. «Nous avons besoin de soutien pour la distribution afin d’approvisionner le futur centre. Le réseau actuel est obsolète et sous-dimensionné. Nous envisageons d’utiliser un réseau spécial supplémentaire pour El-Maarouf, mais cela nécessite des moyens considérables en raison du débit d’eau important requis. Il est impératif de renforcer notre réseau de distribution », précise-t-il.


Pendant les travaux de construction du Centre hospitalier universitaire El-Maarouf, des projets d’amélioration de l’accès à l’eau potable ont été réalisés dans la capitale et ses environs. Le premier projet consiste en un financement de 3 milliards de francs comoriens pour l’adduction d’eau dans la capitale et ses environs. Le deuxième projet concerne la construction d’une grande citerne de stockage d’une valeur de 5 millions de dollars (soit 2,5 milliards de francs comoriens) afin de fournir en eau la capitale et ses environs.

Le site de pompage TP5 Vouvouni

Cependant, il est légitime de se demander si ces projets ont pris en compte les besoins en eau du futur hôpital ainsi que les problèmes quotidiens de production et de distribution d’eau.
À ce sujet, le directeur de la Sonede a fait un compte-rendu d’une visite sur le chantier du projet d’amélioration de l’accès à l’eau potable de Moroni, financé par le fonds saoudien en collaboration avec la société Sotravic, effectuée cette semaine. «Le projet d’amélioration de l’accès à l’eau potable de Moroni, financé par le fonds saoudien, a pris en compte la quantité d’eau nécessaire pour El-Marouf au niveau de la production. Cependant, ce sont les travaux de la deuxième phase qui prendront en compte les besoins permanents d’El-Marouf en matière de production», explique-t-il.


En ce qui concerne l’avancement des travaux, Soundi Goulam assure que l’étude d’exécution des travaux est déjà terminée, de même que l’installation en urgence du générateur électrique, qui est actuellement opérationnel. «Les équipements nécessaires pour la réhabilitation des réservoirs sont déjà sur place et les travaux sont en cours. Bien que la date initiale ait été fixée pour le mois d’octobre, quelques retards ont été constatés, mais nous mettons tout en œuvre pour respecter les délais», constate-t-il. Les travaux consistent en la réhabilitation des deux réservoirs de stockage, l’aménagement du site de pompage TP5 Vouvouni avec l’installation d’équipements modernes, ainsi que la mise en place d’un groupe électrogène de secours d’une capacité de 550 KVA.

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