Deux experts de l’hôpital Aga Khan sis à Dar es Salaam, ont tenu une conférence de presse samedi dernier au Golden tulip. Objectif : présenter le centre hospitalier multisectoriel Aga Khan. Un choix qui, à en croire les conférenciers, serait motivé par le «flux des Comoriens» qui s’étaient rendus à Aga Khan pour différents soins.

«1.200 patients» comoriens à Dar en 2021

En 2021, ils auraient été «1.200 patients» comoriens à recourir à des soins dans la capitale tanzanienne. Des déplacements qui, cependant, devraient, à l’avenir, être réduits. «Nous avons entamé des discussions avec le gouvernement et les autorités sanitaires en vue de créer un hôpital Aga Khan à Moroni. Mais en attendant, nous allons mettre en place un bureau qui se charge des patients qui veulent aller à Dar es Salam pour leur éviter toute difficulté», a annoncé Olayce Steven Lotha, expert en affaires et en marketing de la santé.

En dépit de sa réputation d’hôpital très coûteux, Aga Khan réussirait à rafler un bon nombre de patients en Tanzanie, grâce, notamment, à ses nombreux services. «Nous avons une vingtaine d’établissements sur toute la Tanzanie, mais il y en a deux qui traitent toutes les maladies», a fait savoir, dans un premier temps, Olayce Steven Lotha. Ces deux établissements seraient doté de «services de soins coronariens, soins des complications rénales, traitement du cancer, services de soins intensifs néonataux, neuro-diagnostic et neurochirurgie, affections gastro-intestinales de haut de gamme».

Un lot de services

L’hôpital dispose également d’une université qui propose «des programmes de formation médicale postuniversitaire en médecine familiale, médecine interne, chirurgie générale, pédiatrie et obstétrique et gynécologie qui sont des programmes de maitrise de quatre ans», devait renchérir Dr Fatma Bakshi, chef de section des services de néphrologie à Aga Khan. Selon cette dernière, ce sont tous ces services qui auraient valu, au centre hospitalier, le prix Gold Standard de Joint Commission International (Jci) ou encore, l’obtention du Sceau d’or en 2016.