Les responsables du Centre hospitalier national (Chn) d’El-Maarouf ont indiqué hier que la hausse des frais de consultations au niveau du « Service des Chinois » est liée à l’introduction de nouvelles prestations au sein de l’équipe médicale. A les entendre, les tarifs suivent le cours des traitements engagés au profit des patients dont la prise en charge effective engendre des charges inhérentes. Les frais de consultations du « Service des chinois » du centre hospitalier national El-Maarouf ont connu une augmentation depuis quelques jours. Faute de communication, les patients ne cessent de protester contre « cette hausse unilatérale et injustifiée », selon leurs termes. Le chargé de communication de l’établissement, Mahamoud Abdallah, a fait savoir que le suivi du traitement du patient au « Service médical des Chinois » nécessite dorénavant une prise en charge qui engendre de nouveaux frais. « Il y a une augmentation des prestations, cela engendre une augmentation automatique des frais », a souligné le major de ce service, Aziza Saïd Hamidou.

« Il faut savoir que l’établissement travaille grâce aux aides et à la subvention de l’Etat. Le deux milles francs payés par consultation ne sont qu’une contribution symbolique, connaissant le travail qui se fait après. Les Comoriens doivent nous faire confiance et faire aussi confiance à l’équipe médicale chinoise. Nous devons être reconnaissants de sa bonne volonté à nous aider », a rappelé le chargé de la communication qui a mis en avant la situation financière de l’hôpital pour expliquer cette décision prise par l’établissement. Aziza Saïd Hamidou a rappelé tous les traitements effectués dans ce service, à savoir la kinésithérapie, la ventouse, la physiothérapie, l’acupuncture et l’élimination des varices.
Il s’agit, selon Mahamoud Abdallah, de traitements naturels qui sont introduits pour compléter les traitements classiques.

« Les Comoriens sont habitués à partir à l’étranger pour des suivis médicaux qui coûtent chers. Ainsi, l’on a introduit ces traitements aux Comores, à travers le service sanitaire chinois du centre hospitalier El-Maarouf. Et les frais se paient par séance. Les deux mille francs demandés aux patients à chaque séance sont insignifiants, comparés aux dépenses engagées à l’étranger », a-t-il précisé.

Zainaba Youssouf