La direction de l’hôpital a tenu à informer la reprise à merveille des activités du laboratoire. Des nouvelles machines «bien performantes et sécurisées» et une bonne partie des réactifs qui manquaient sont désormais disponibles. Ces équipements vont faciliter le travail de l’équipe du laboratoire qui procède à l’identification des microbes et fait des tests aux antibiotiques. Le service bactériologie (culture microbiologique, identification de germes et l’antibiogramme) manquait cruellement de réactifs. Il y a quelques mois, le laboratoire du Centre hospitalier national ne fonctionnait pas en régime normal. Plusieurs réactifs (prélèvement vaginal, examen cytobactériologique des urines) étaient en manque total.

Deux avantages au laboratoire d’El-Maarouf

Des machines qui manquaient et d’autres qui étaient hors d’usage suite aux coupures de courant sont, entre autres, les causes de cette interruption du travail chez l’équipe du laboratoire du centre hospitalier de référence du pays. «Il est important d’informer la population que le laboratoire de l’hôpital est enfin en mesure de répondre à tous leurs attentes», déclaré le chargé de communication de l’hôpital El-Maarouf. «Faire ses analyses au laboratoire du Chn a: avant tout, les analyses sont faites dans de meilleures conditions. Les personnels qui travaillent dans le privé ont été formés à l’hôpital. Donc, le service de l’hôpital Chn en sait plus qu’eux. Autre avantage : les tarifs. Le prix d’une seule analyse dans un établissement privé peut couvrir la totalité des analyses dont on a besoin à El-Maarouf», a soutenu Mahamoud Abdallah.

Réagissant à l’attitude de certains médecins qui obligent leurs patients à faire les analyses dans les laboratoires de leurs amis médecins, le chargé de la communication juge «un comportement inacceptable», estimant qu’on ne doit pas pousser un patient à engager des dépenses dans un autre laboratoire pour des services accordés à moindre coût à El-Maarouf. «Nous ne sommes pas dans un politique de concurrence, nous cherchons juste à aider les patients. Les médecins doivent juste faire les ordonnances et laisser le choix aux patients d’aller là où ils veulent faire leurs analyses. Et pour ceux qui accusent des retards dans la remise des conclusions des analyses, il faut savoir chaque analyse demande des conditions propres» a-t-il ajouté.

 Zainaba Youssouf