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Appel à des donneurs de sang I L’unité de transfusion «n’est pas en rupture de stock»

Appel à des donneurs de sang I L’unité de transfusion «n’est pas en rupture de stock»

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Le responsable basé à l’hôpital El-Maarouf rassure la population sur la disponibilité des poches de sang pour faire face à la demande. Djamal Mohamed Chanfi précise que «les appels à donneur ne veulent toujours pas dire qu’on est en manque du groupe de sang demandé» tout en exhortant les citoyens à «faire le maximum possible éviter que la banque de sang soit vide un jour».

 

Une semaine ne passe sans qu’un appel Ă  des donneurs de sang ne soit relayĂ© dans les rĂ©seaux sociaux. Al-watwan a rencontrĂ© le responsable de l’unitĂ© de transfusion sanguine, Djamal Mohamed Chanfi, veut surtout la population, prĂ©cisant que «les appels Ă  donneur ne veulent toujours pas dire qu’on est en manque du groupe de sang demandé».Le responsable ajoute que cela demeure «la condition qu’on pose avant de procĂ©der Ă  la transfusion : les proches du bĂ©nĂ©ficiaire doivent faire venir d’autres donneurs du mĂŞme groupe de sang que celui transfusĂ© afin d’éviter les ruptures de stock».Il poursuivra qu’ils font le nĂ©cessaire pour remplir «la banque de sang». Mais ce sont les compensations qui sont fausses. Â«Ce qu’il y’a c’est qu’après transfusion du sang, certains proches des bĂ©nĂ©ficiaires viennent nous dire qu’ils n’ont pas pu trouver un donneur du groupe dĂ©sirĂ©. Certains techniciens acceptent de prendre le sang d’un autre groupe. Ce qui n’est pas normal. On n’est pas en rupture de stock», a-t-il expliquĂ©, exhortant les citoyens Ă  faire le maximum possible pour avoir des donneurs afin d’éviter que la banque de sang soit vide un jour.

556 personnes transfusées ces trois derniers mois

Et de rassurer qu’à travers les opĂ©rations de collecte de sang, ses agents font le nĂ©cessaire pour disposer d’un stock assez suffisant. Djamal Mohamed Chanfi a soulignĂ© qu’une forte demande se fait ressentir, surtout au cours des trois derniers mois. «Les donnĂ©es disponibles de septembre Ă  novembre font Ă©tat de 556 personnes qui ont bĂ©nĂ©ficiĂ© des transfusions sanguines. Ces chiffres se rĂ©partissent comme suit : 155 au mois de septembre, 167 en octobre et 232 en novembre dernier», a-t-il illustrĂ©.
Djamal Mohamed Chanfi en a profitĂ© pour indiquer que la mĂ©thode de Â«sĂ©paration» ferait qu’une poche de sang soit utilisĂ©e au profit de trois patients. Et d’expliquer encore : «cette mĂ©thode consisterait Ă  transfuser au patient ce qu’il lui faut. Par exemple, un patient peut avoir besoin de sang, par ce qu’il est en manque de plasma, de globules rouges et ou de plaquettes. Ainsi, on pourrait stocker les autres pour un autre patient».


Toujours dans ses explications, le responsable de l’unité de transfusion sanguine a rappelé que tout le monde n’est pas éligible à donner son sang, mettant l’accent sur les critères à avoir pour le faire. «Si le donneur de sang a subi une intervention chirurgicale, il ne doit pas donner le sang avant six mois. Si c’est une personne atteinte de diarrhée, il doit laisser passer un mois. Pour les diabétiques qui prennent des traitements oraux, le résultat HbA1 doit être inférieur à 6. S’il est sous traitement d’anti inflammatoire, une durée d’attente de six jours est à observer. En cas de traitement de tuberculose, la durée après guérison est de 5 ans avant de pouvoir donner son sang», a-t-il énuméré.Et de conclure : «les personnes hypertendues, les moins de 18 ans, les souffrants de pneumopathies aiguë, celles qui ont accouché datant de moins de six mois, les femmes enceintes et les femmes en cours d’allaitement, ne doivent surtout pas être des donneurs de sang».

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