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Le président d’honneur du Juwa, A. A. Mohamed Sambi : «Il n’y a aucun problème entre la Crc et le Juwa»

Le président d’honneur du Juwa, A. A. Mohamed Sambi : «Il n’y a aucun problème entre la Crc et le Juwa»

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De son meeting tenu dans la cour de sa résidence de Vwadju, s’il ne fallait retenir qu’une chose, ce serait que l’alliance Crc-Juwa «se porte bien». L’ancien président de la République, entouré des ministres et secrétaire d’Etat Fahmi Saïd Ibrahim, Mohamed Bacar Dossar et Sitti Attoumane ainsi que du conseiller à la présidence, Ahmed Abdallah Salim, a lancé : «si problème il y avait, c’était avec le bureau de l’assemblée de l’Union».

 

Et pourtant. Les rumeurs de rupture de l’alliance Crc-Juwa circulaient avec force. Il est vrai que la dernière crise à l’assemblée n’a pas arrangé les choses. De cette déclaration, de l’avis de certains observateurs de la vie politique, ne pouvait découler que la remise en cause de cette alliance.

Sambi viendra démentir tout cela. «Nous n’avons aucun problème avec le régime en place qui est aussi le nôtre puisque nous y avons des ministres et une secrétaire d’Etat. Par contre si problème il y a, c’est avec le bureau de l’assemblée nationale».

Comprendre donc le vice-président issu de la Convention pour le renouveau des Comores, Maoulana Charif  et Abdou Ousseni deuxième personnalité de l’Etat issu de l’Updc.  En fin stratège, il précisera : «malgré cela, il espérait que le pouvoir allait tout arranger».

Il rappellera tout de même que «cette alliance ne s’est pas faite sur la base d’une quelconque générosité mais sur la base d’accord entérinée par l’actuel président de la République». «J’espère qu’il respectera la signature apposée au bas de ces documents qui scellaient notre alliance pour le bien du pays, accord qu’il faudra respecter pour le même objectif», scandera-t-il.

Mais, sait-on jamais, il a, quand même, appelé au rassemblement de ses troupes. Dans quelles perspectives? 2020 sans doute pour les législatives mais avec en ligne de mire les élections de 2021. 

D’ailleurs, il nous faut noter la présence de l’ancien président de l’assemblée, Bourhane Hamidou, qui avait un peu disparu des radars après les élections présidentielles. Sambi a insisté sur «l’importance de fermer la page de 2016 afin de se concentrer sur l’avenir». Il est vrai  que l’année dernière aurait pu être charnière pour le Juwa.

Après le rejet de la candidature de Sambi à la présidentielle en 2015, et l’élimination de Fahmi Said Ibrahim au niveau dès primaires, les cadres du parti s’étaient quelque peu éparpillés à l’élection générale. D’autres semblent avoir quitté définitivement le navire Juwa, à l’instar de l’ancien ministre des Affaires étrangères sous Sambi, Ahmed Ben Saïd Jaffar.

Aux militants Juwa, il demandera que chacun contribue dans la mesure des moyens dévolus à chacun «de son temps, de son argent et de sa connaissance» et de «rester soudés, groupés, unis car ce n’est qu’ainsi que nous serons forts et parviendrons à surmonter les écueils». 

Enfin, sans le nommer, le président d’honneur du parti Juwa épinglera l’actuel conseiller du président Azali et membre du parti Juwa, Sounhadj Athoumani, pour ses sorties sur Al-watwan et Alfajr d’il y a une dizaine de jours. «Au lieu de faire part de ses divergences dans la discrétion, certains sont partis s’étaler dans les journaux, ca n’est pas une erreur c’est une faute, et il faut du temps pour que les fautes soient pardonnées».

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