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Spécial dialogue I Ce qu’ils attendent du dialogue national

Spécial dialogue I Ce qu’ils attendent du dialogue national

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Les travaux des groupes thématiques se poursuivent au Palais du peuple. Les équipes d’ Al-watwan ont donné la parole à des participants au dialogue, issus de tous les milieux et autres tendances, pour faire part de leurs attentes.

 

Mohamed Toiaamou secrétaire général, Orange

J’espère que des solutions concrètes pour l’avenir politique et socio-économiques soient trouvées. Nous avons fait des propositions communiquées à la Coordination du dialogue. Notre retrait de la Mouvance n’a rien à voir avec notre volonté de participer aux débats et d’apporter notre contribution au développement de notre pays. Nous demandons à ce que toutes les propositions et suggestions qui y seront faites puissent être prises en compte. Et que les partis politiques, les organisations de la société civile pourront, autour d’une table, réfléchir à fond sur les vraies difficultés de la population et prendre des mesures fortes pour bâtir ensemble un avenir meilleur en faveur du pays. Je suis très convaincu que les participants vont tout faire pour que les débats soient fructueux.

 

Oihairi Said, de la coordination insulaire Crc,

Je remercie tout d’abord l’initiateur de ces discussions inter-comoriens. J’attends des discussions franches et instructives sur le devenir du pays. Je souhaite que le plaidoyer de la femme comorienne soit pris en compte par les autorités du pays. La femme comorienne est capable de travailler partout dans les plus hautes sphères de l’Etat. J’espère qu’à travers ce dialogue inter-comoriens, une femme puisse diriger la diplomatie comorienne en occupant le poste de ministre des Affaires étrangères comme dans d’autres pays musulmans pour ne citer que le Sénégal. Les débats et les conclusions qui en découleront doivent privilégier les intérêts du pays et non ceux d’un clan. Donc, pour résumer, ce dialogue doit déboucher sur des réflexions qui permettront à la femme comorienne de se sentir fortement impliquée dans la gestion du pays.

 

Natuki Mouzaoir, premier secrétaire du parti Ulezi,

 

De la discussion jaillit la lumière. J’ose espérer que cette lumière illuminera l’ensemble des Comoriens dans les quatre coins du monde. Comme chaque compatriote, j’attends de ce dialogue une réconciliation nationale et le retour à l’Etat de droit en Union des Comores. Il faudra savoir que de ce dialogue c’est le peuple comorien qui doit être le seul gagnant. Et il est d’une obligation patriotique de l’accompagner pour sauver l’unité nationale et la cohésion sociale. Pour une vraie réconciliation nationale, il faudra privilégier les questions de justice et d’équité. C’est donc le moment idéal pour que chaque acteur politique quelle que soit son opinion politique puisse s’exprimer. Le pouvoir en place a la lourde tâche de faire le nécessaire pour que ce rendez-vous historique soit le plus républicain et inclusif sinon il en assurera les conséquences.

 

Ahamada Mchinda Mouzaoir, Ong Salam 


 


Nous participons au dialogue national en vue de contribuer en général à l’amélioration des conditions de vie des Comoriens sous tous les aspects. On attend de ce dialogue des solutions clés pouvant améliorer la vie des gens, sur le plan politique. Nous voulons apporter des propositions qui contribueront à améliorer le bien-être du citoyen. On participe particulièrement sur la thématique “moralisation de la vie publique”. De cette thématique notamment, on attend à renforcer la stabilité et la paix durable puisqu’en général il n’y a pas de développement sans paix et il n’y a pas de paix sans sécurité et stabilité : la paix est la base de tout fondement d’un pays. Nous voulons la paix dans ce pays, c’est notre richesse. Chacun a le devoir citoyen de la préserver.

 

Dr Affandy Ali, cadre de l’opposition politique 


 
J’attends particulièrement de ces échanges que l’on corrige les erreurs signalées lors des échéances électorales du mois de mars 2019. Tout le monde se rappelle à ce qui s’est passé. J’espère qu’on aboutira à des améliorations dans certaines dispositions législatives pour mieux encadrer les élections et parer à de situations qui pourraient susciter des divisions. Car, il y a eu des couacs dans les précédents processus électoraux, c’est d’ailleurs la source de tous les problèmes politiques actuels. Cela affecte l’image du pays à l’intérieur et à l’extérieur. Il y a une mauvaise image du pays à cause des précédentes élections. J’espère que les travaux de réflexion permettront de tirer les leçons du passé pour mieux préparer les élections à venir. Cela permettra de redorer l’image de notre pays.

 

Nadia Ahmed Ramadane, activiste, Société civile

J’attends que l’Etat prenne en compte les avis et les recommandations qui seront issus de ce dialogue. J’attends qu’après le dialogue, les autorités changent de méthode dans la gouvernance du pays. Il y a beaucoup de chose qui ne vont pas bien. Le pays est en retard dans de nombreux aspects de la vie quotidienne. J’espère que les responsables étatiques accorderont une importance à la femme comorienne dans les différentes sphères de l’Etat. J’espère qu’ils faciliteront l’accès aux crédits au profit des femmes qui n’ont pas un niveau d’instruction élevé pour pouvoir s’organiser et gagner leur vie. Je souhaite voir se développer un vrai tissu économique, il faut aider les gens, les femmes notamment, à obtenir de quoi s’occuper, soutenir les petites et moyennes entreprises. Car les femmes pourraient contribuer considérablement au développement économique du pays.

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