Les travaux comptant pour le sommet Italie-Afrique s’ouvrent ce lundi 29 janvier à Rome en présence d’une vingtaine de chefs d’Etat et de gouvernements du continent. L’Afrique et l’Italie ne partagent pas une longue et vieille histoire dans de domaines stratégiques mais Rome souhaite établir et élargir de nouveaux partenariats pour des enjeux d’ordre économique et sécuritaire.

L’Italie entend reconquérir des parts importantes du marché africain des énergies renouvelables dans une approche d’appui et de soutien au développement des pays africains à mieux faire face aux problèmes socio-économiques. Il s’agit pour les autorités italiennes d’accompagner les politiques de lutte contre la pauvreté, soutenir l’employabilité des jeunes et, au final, réduire drastiquement les nombreuses vagues migratoires qui plombent l’Italie. Le président de l’Union africaine, Azali Assoumani, devrait s’exprimer ce lundi dans la matinée et se prononcer, au nom de ses pairs africains, sur cette nouvelle vision de l’Italie sur l’Afrique.
(Nous y reviendrons dans notre édition de ce mardi 30 janvier).