En marge de l’assemblée générale des Nations-Unies, les dirigeants du monde se sont réunis à New York, le 22 et 23 septembre, pour échanger lors du sommet de l’avenir. Dans son intervention, le ministre des affaires étrangères, chef de la délégation comorienne, Mbae Mohamed, a insisté sur la place de la jeunesse pour mieux préparer le futur.
«L’avenir commence maintenant. Et, sans attendre, nous devons améliorer le système mondial pour les générations actuelles et futures, à travers une gouvernance nationale et des investissements en faveur de la jeunesse», dit-il avant de plaider l’ouverture des portes à la jeunesse. Le patron de la diplomatie comorienne a tenu à préciser que l’avenir de notre planète repose sur les jeunes et sur les générations futures. Pour lui, il est primordial de leur laisser «un monde où règnent la paix, la prospérité et la justice sociale».«Nous devons donc chercher inlassablement à promouvoir des politiques qui placent la jeunesse au centre du développement, en lui offrant les meilleures opportunités dans tous domaines», a-t-il déclaré appelant tous les décideurs du monde entier à avoir une oreille attentive sur les jeunes, à valoriser leurs idées, «car ils sont les véritables architectes de l’avenir»
«Le développement durable, cœur de nos préoccupations»
Mbae Mohamed a saisi l’occasion pour s’exprimer sur le développement durable qui’est, selon lui, le cœur des préoccupations. «Cela exige à l’évidence, des actions collectives renforcées pour concrétiser les objectifs de développement durable, en particulier, dans les pays les moins avancés. Le financement du développement reste, à cet égard, un enjeu critique, car il n’y a pas de progrès sans moyens», a-t-il fait savoir.
Concernant la technologie, l’assistance technique, l’accès aux énergies propres, et le développement du mix énergétique, le ministre comorien des Affaires étrangères a souligné que ces derniers doivent figurer dans les priorités en matière de financement. Ainsi, il a sollicité le soutien à l’entrepreneuriat et l’amélioration de l’accès aux financements pour les jeunes et les femmes. «Les progrès scientifiques, technologiques et l’innovation sont au cœur des transformations économiques et sociales de notre époque. Ils doivent être accompagnés d’un développement des compétences à travers des programmes de partenariat, de transfert de connaissances et une coopération axée sur la recherche et l’innovation», a indiqué le chef de la délégation comorienne.Pour réussir ces chantiers, le chef de la délégation comorienne a mentionné la paix et la sécurité internationales comme conditions sine-qua-non pour «un développement harmonieux et durable».
